« Oh. Mon. Dieu. »

[ Bug de tir au dés ._. On a du changer les permissions, mais j'avais fait huit, merci au MJ qui accepte de me laisser mon superbe score tellement inhabituel pour la mal-aimée du dé que je suis ]

Bien, nous avions à présent réussit à passer l'épreuve des fleurs piranha cracheuses de boules de feu, et les fantômes brûleurs étaient également neutralisés, retenus par le reste des plantes que je n'avais pas fait exploser. Alors que nous pensions être tranquilles, et après avoir pris le temps de me relever, une nouvelle fois, les choses n'allaient pas en s'améliorant. Pourtant, après avoir enchaîné ces quatre courses, je commençais sérieusement à faiblir. Déjà il y avait eu celle pour éviter les œufs explosifs dont j'étais sortie avec quelques écorchures, puis sur les rochers où j'avais faillit dégringoler de la falaise si Merida ne m'avait pas relevée. Puis celle à travers les fantômes dont j'étais sortie avec quelques brûlures, et enfin celle infernale pour éviter les boules de feu lancées par des fleurs moches...non mais sérieusement. Ce Gamer voulait notre peau, sans aucun doute. De plus, je n'avais pas l'endurance de ma collègue vampire qui ne semblait pas faiblir le moins du monde alors que ma respiration se faisait de plus en plus haletante.
Mais il fallait quand même continuer d'avancer. J'étais un peu à la traîne derrière la vampire, ne cessant de soupire, blasée. Finalement nous arrivâmes dans un petit canyon. Sérieusement ? Un canyon au beau milieu d'une petite île...qui aurait pu le croire. La vampire s'était arrêtée, alors je la rejoignis.

« Qu'est-ce qu'il y a ? »

Elle tenait dans sa main un parchemin, que je me mis à lire par dessus son épaule. Dernière épreuve...Bowser. Ce nom me disait vaguement quelque chose quand je me rappelais du jeu d'Aidan. Je n'étais pas une spécialiste, mais notre réponse ne tarda pas à venir. Une grosse créature immonde et immense sortit du sable. Les yeux écarquillés je regardais la créature se tenir devant nous, faisant dix fois notre taille, ressemblant à une torture mélangée à un dinosaure. Nom d'un gobelin...La créature se mit à grogner après nous en poussant un gros cri dont le souffle me fit reculer de quelques pas. Wouf j'avais été soufflée. Mais Merida ne flancha pas, et ramassa un lance flamme pour lui tirer dessus. J'en profitai pour me redresser et courir autour du bonhomme pour tenter de démasquer un point faible. La grosse bête hurlait de se faire brûler, et, sa lourde queue pleine de grosses épines se mit à balayer le sol. La vache. De nouveau je piquai un sprint en criant pour ne pas me faire balayer et enfourcher par cette queue balèze. Finalement, après un petit tour de la créature, je revins aux côtés de la vampire.

« Qu'est-ce que tu attends, continue ! »

À le brûler, je veux dire. D'ailleurs, sous le coup de la tension j'avais même oublié de la tutoyer.

D'accord je reconnais que ma tentative n'avait pas été d'une grande réussite. Et mon commentaire semblait avoir fait sortir de ses gonds ma charmante collègue vampire...elle n'avait pas apprécié de se faire rabrouer comme je l'ai fait. Pourtant cela m'avait un peu échappé, étant donné la situation je commençais à croire que l'on ne s'en sortirait jamais avec cette bestiole géante. Par réflexe je m'étais un peu reculée de Merida, voyant ses horribles canines jaillir de ses dents. Esquissant un air de dégoût, je lui jetai également un regard noir. Avait-elle osé me traiter d'imbécile ? Quel culot cette suceuse de sang. Personne ne m'insultait sans en payer le prix et si elle voulait qu'on se batte, pas de problème. Je brûlais d'envie de la cramer à coup d'Incendio.

« Pardon ? Je ne vous permets pas de m'insulter, espèce de sale !... »

Seulement, on avait un autre problème. Au moment où la tension semblait monter, un horrible grognement du Bowser m'avait empêchée de finir ma phrase et nous ramena à ce qui nous intéressait le plus, vaincre cette horreur et rentrer chez nous. La vampire prétendit alors se charger de la bestiole toute seule. Je pouffe de rire, vous savez comme lorsqu'on se moque de quelqu'un qui n'a plus les pieds qui touchent plus le sol...


« Pfff et bien allez-y qu'on rigole. Mais si vous finissez cramée, alors vous n'irez pas... »

Bien, Merida s'était déjà lancée. Mon poing serré sur la baguette au cas où je devrais intervenir, ce qui ne saurait tarder à mon avis. Cette vampire prétentieuse n'allait pas se la jouer bien longtemps. Je soupire et fait la moue, du grand n'importe quoi cette femme. Un câble a dû sauter quelque part dans sa tête. Quand bien même il y aurait quelque chose dans son crâne, vu qu'elle était sensée être...morte.

« Quelle prétentieuse, c'est incroyable... »

Même moi je ne l'étais pas autant. Mais finalement, c'est sous mes yeux ébahis que Merida s'en tira en effet très bien toute seule. Mon Dieu ! Je ne l'aurais pas cru, je dois l'admettre. En deux temps trois mouvements de la part de la vampire, la tortue géante venait de pousser son dernier grognement avant de se dissoudre en pixels.

« Bon. »

Je croise les bras. Non pas mécontente que Merida ait gagné, mais un peu vexée qu'elle ait pu s'en sortir toute seule tandis que j'avais été laissée sur la touche. Elle était revenue vers moi, me demandant où pouvait être la princesse que nous recherchions. Vexée comme un poux je ne lui accordai qu'un regard agacé bref et, sans prendre la peine de lui répondre, je m'avance jusqu'à l'emplacement de la bête disparue. Un petit coffret flottait dans l'air, lorsque je m'approchai il s'ouvrit et contenait un parchemin. Après l'avoir brièvement lu je le prends et l'enroule pour le glisser dans ma poche.

« Je réfléchirais à cette inscription, c'est sûrement un indice sur l'identité de ce trouble-paix. De toute façon ne vous vantez pas trop car sans moi vous ne serez pas parvenue jusqu'ici. »

Voilà je n'avais pas pu me retenir. D'une manière ou d'une autre, il aurait fallu que je lui remette les pieds sur terre. Même si elle ne s'en était pas vraiment vantée. Mais, question de fierté personnelle.
Bien, nos mésaventures étaient à présent terminées et nous pouvions enfin quitter cette île, le passeur avait comme par hasard, soudainement réapparu.