AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €

Partagez | 
 

 Et pourtant encore, je m'obstine [Luna]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité

Invité


Et pourtant encore, je m'obstine [Luna] Empty
MessageSujet: Et pourtant encore, je m'obstine [Luna]   Et pourtant encore, je m'obstine [Luna] Icon_minitimeMar 25 Juin - 14:26

14 Septembre 2163

Chercher une aiguille dans une botte de foin, c'est ni facile, ni marrant. Sans compter le fait que tu risques de te la prendre en travers du doigt à chaque instant. On pourrait croire qu'avec un signe distinctif tel qu'une épaisse chevelure rousse, les choses s'en trouveraient simplifiées. Pour avoir essayé, je peux vous affirmer que non. Tout ça pour dire que c'était là mon occupation de la soirée. Concrètement, je ne tombe jamais sur Luna lorsque je suis à mon avantage. Là, maintenant, il suffirait que je me ramasse dans les escaliers pour qu'elle apparaisse dans la seconde, c'est un fait certain. Oui, le hasard est connard. VDM. Sauf qu'aujourd'hui, il n'est pas question d'altérer ne serait-ce que légèrement l'aura de classe qui m'entoure. D'autant que j'ai passé deux bonnes heures à me la construire, cette aura.

Encore une fois, je vais tenter le diable. Comprenez ; essayer de passer une soirée sympa avec Luna sans qu'elle ne me gifle, frappe, cogne, empoisonne, plante un pieu dans le cœur ou n'importe quel autre truc du genre. Oui, je cours après un authentique exploit. Dans mon dos, une rose est dissimulée. Parce qu'offrir une rose à une fille lorsqu'elle vous voit venir à cent kilomètres, la fleur dans la main et le sourire autiste plaqué sur le visage, c'est tout sauf sexy. Il faut donc tout miser sur l'effet de surprise, d'où mon initiative. J'ai beau ne rien avoir à perdre, toute cette histoire me pèse. Je sais qu'elle m'en veut, mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi. Je n'ai pas pu lui faire de mal, je ne peux pas y croire. Pas à elle.

Je secoue la tête, agacé par tant d'égards envers moi même. La gêne qui s'est crée entre nous n'est pas anodine et je suis tout à fait conscient d'avoir joué mon rôle dans ce qui l'a provoquée. Ce vingt-cinq décembre n'aurait jamais du se passer comme ça. Malheureusement, il est un peu tard pour les regrets et à l'heure actuelle, la seule chose à faire est de réparer les dégâts. Tout du moins ce qu'il est possible de réparer. Au fond, c'est bien là que se trouve le problème. Que Luna m'envoie des vents, des moussons, des ouragans, des tornades ou que sais-je encore, ça me convient tout à fait ! Mais qu'elle soit blessée par ma faute, je ne peux pas l'accepter. Trop occupé à me flageller psychologiquement, je remarquais trop tard l'individu devant moi. Bouuum, choc violent. Zach. « C'est moi ou t'es plus présentable que d'habitude ? Tu as quelqu'un à voir ? » Une fraction de seconde, j'ai envie de lui dire la vérité. Même si il s'agit d'un authentique sociopathe, il fait partie des quelques personnes que je peux considérer comme étant des amis. Et puis je me souviens qu'il n'avait pas été tendre le jour où je lui avais parlé de Luna. A ses yeux, une fille comme elle avec un gars comme moi, c'est au même niveau de faisabilité que faire voler un hamster. D'ailleurs, pour lui, une moldue qui n'aspire pas à atomiser la gueule de tous les sorciers est une traîtresse en puissance. Idéologie rétrograde, j'en conviens, mais c'est la sienne. « Ouais, ta mère. » Il ne semble pas convaincu mais lâche l'affaire. Sans doute qu'il me connaît assez pour comprendre que derrière mon intérêt avoué pour sa génitrice se cache un sujet que je n'ai pas envie d’évoquer. Un malade mental plein de tact, en somme. « Comique ! Tu m'excuseras, Bozzo le Clown, mais j'ai des gens à voir moi aussi. Certainement plus intéressants que les tiens. » Sur ces sages paroles, il se retire. Vu son empressement, Zach est sûrement parti s'entretenir avec un vendeur d'armes prohibées ou un chimiste capable de lui écouler un gaz mortel pour les êtres magiques. Plus le temps passe, plus j'ai l'impression d'être pote avec Hitler. Angoissant.

Les choses étant ce qu'elles sont, n'importe quel mec, même le plus motivé, ne peut passer outre certaines nécessités biologiques passé un certain laps de temps. La chasse à la rousse attendra quelque peu, il s'agit dans un premier temps de parer au plus pressé. Let's go to the accomodations. Le dire en Anglais rend la chose un peu moins brute de décoffrage, non ? Détail étrange, l'agencement des lieux ne me dit absolument rien. Jamais vu de telles chiottes à Poudlard. Enfin, dans un château aussi immense, la probabilité de tomber sur des pièces inconnues est loin d'être nulle, après tout. Ma petite affaire terminée, je suis envahi d'une lassitude sans nom. A quoi bon, après tout ? Je ne sais pas si les chiottes ont un quelconque pouvoir sapeur de morale, mais la réalité me saute à la gueule. Et si depuis le début, je en faisais que me bercer d'illusions ? Et si, finalement, ses « casse toi » à répétitions n'étaient motivés par aucun sens caché, aucune pensée secrète ? Au fur et à mesure, je me sens particulièrement stupide. Il y avait un pourcentage de chances non nul pour que je me sois conduit comme le parfait kéké de base, incapable d'intégrer un refus pourtant clair, net et précis. A cœur vaillant rien d'impossible, disaient-ils ? Dans l'immédiat, je n'ai plus de vaillant que les cheveux. Rien à faire, le gel, c'est le bien. Machinalement, je joue avec la rose, les pétales entre les doigts. Zach avait peut-être raison après tout.
Revenir en haut Aller en bas
Luna R. Parkers

Luna R. Parkers
ϟ Ecrits : 201
ϟ Aeons : 231
ϟ Avatar : Ebba Zingmark
ϟ Crédits : Inconnu (avatar) Bérénice (signature) Tumblr (gif)

ϟ It's just me : Et pourtant encore, je m'obstine [Luna] Tumblr_mniz1fmXpz1qdx5sqo2_250

ϟ Age du personnage : 19 ans
ϟ Idéologie politique : Elle ne comprends pas pourquoi les quatre races ne peuvent pas vivre en paix. Pourquoi tant de haine alors que le monde nous cause déjà bien asse de soucis ?
ϟ Année : Cinquième année à Serpentard, filière sport et combat, spécialité escrime.
ϟ Capacités : Maîtrise l'art du déguisement, peut cuisiner avec trois fois rien, très douée pour les économies.
ϟ Nationalité : Anglaise officiellement
ϟ Race : Moldue
ϟ Credo : Les amis sont notre famille.

ϟ Nous a rejoint le : 07/04/2013
« We are One. »


Et pourtant encore, je m'obstine [Luna] Empty
MessageSujet: Re: Et pourtant encore, je m'obstine [Luna]   Et pourtant encore, je m'obstine [Luna] Icon_minitimeMer 26 Juin - 19:37


Y a de ces êtres qui se foutent dans votre vie sans que vous le désirez. Du genre parasite humain. Pas très classe de le présenter ainsi, mais c'est le cas. Même pas possible d'utiliser de l'insecticide ou autre produit miracle, on crit tout de suite au meutre ! Au meutre. Les grands mots si vous voulez mon avis. Le soucis avec ce genre de personne est que plus vous les envoyez se faire foutre, plus elles décident de s'incruster dans votre vie. Au point qu'elles vous marquent l'âme au fer rouge. Que vous n'arrêtez pas de penser et que vous commetez l'irréparable. SALAUD D'ALEX ! Franchement. Est-ce que j'ai l'air d'une pute ? Okay je veux bien reconnaitre avoir les moeurs légères, peut être même un peu débridées, mais pas une putain quoi. Soit disant que c'est un cadeau de noël. Je suis désolée, on n'offre pas ce genre de cadeau à une fille comme moi. Je sais qui je suis, une gosses des rues, mal coiffée, vivant - enfin qui vivait car j'ai été virée youpi ! - dans un orphelinat pourris et dont le rêve dans la vie est d'en trouve un. Bref. Pourquoi est-ce que j'étais énervée déjà ? Ah oui. Rose. Je crois qu'elle se shoot au sang de vampire. Qu'est-ce que j'ai bien pu rater avec elle ? Okay je ne suis pas sa mère, mais je me suis toujours débrouillée pour qu'elle ne se retrouve pas écarter les cuisses dans un bordel ou bien la bave au coin de la bouche dans le caniveau. La protéger des pervers et des brutes, préserer son innocence et sa joie. Sauf que j'ai échoué. Furieuse d'avoir couru je me laisse tomber sur un banc. Y a des gens quand ils sont furieux ils font n'importe quoi, j'en fais partie. Moi je cours, je ne sais pas trop où, mais je cours pour essayer de suivre le fil de mes pensées. Pas très facile. Je dois bien l'avouer. Surtout de savoir comme je suis passée de Rose à Alex. Alex par-ci, Alex par-là. Il me pourrit la vie ce type. Heureusement que Gareth est là. M'enfin, encore un cas social celui-là. Même Lily n'est pas correct socialement. A croire qu'il y a marqué assistante sociale sur mon front. Comme si j'avais déjà pas asse de mal à diriger ma propre vie.

Le souffle me manque. Je suis endurante, mais là j'ai courru trop vite. Comme quoi j'étais vraiment furieuse. Je me laisse allée contre le mur haletante tendit que mon coeur s'éclate dans une samba du diable. Mes cheveux sont poisseux. Beurk. Probablement que je ne ressemble à rien. Pour changer à d'habitude n'est-ce pas ? Un jour quelqu'un m'a dit de suivre mes pas et qu'alors mon destin m'amènerait là où je dois aller. Je regarde mes pieds. Rester ici ne me plait pas. Les gentils petits moutons murmurent des cancans qui m'agacent. Qu'ils deviennent des canards et cancanent vraiment ! Pour une fois ils diront des choses interessantes. Alors je me lève, légèrement vacillante, et je suis mes pas. Ce n'est pas si difficile au final. Pied droit, pied gauche, pied droit, pied gauche. Je les suis. Ils me mènent devant une porte. N'est-ce pas celle sur la salle de demande ? Probablement, vu que ce très cher inconnu dont j'oublie tout le temps le nom est en train d'apprendre vainement à ses pauvres trolls de faire de la danse classique. Comme à chaque fois un sourire se dessine sur mes lèvres devant l'image de ces créatures grotestes et tuberculesque portant d'adorable chausson rose et tentant dans un élan de désespoir presque cruel de faire des pointes avec grâce.
Puis je pousse la porte. Un sourcil se soulève face aux... lieux d'aisance ? Toilette ? W.C. ? Bref. Quel est l'abrutit qui utilise la salle sur demande pour faire ses besoins ? Sérieusement ? OK. Je viens d'avoir ma réponse. Il est là. Les cheveux recouvert d'un voile de gel. La main tripotant les pétales d'une rose rouge.
« - Si tu comptes déclamer une de tes odes pseudo romantique qui sont à vomir de la guimauve et des arc en ciel, là c'est la salle sur demande, les toilettes de Mimi Geignarde c'est au deuxième. »
Les mots sont pires que des balles qui sortent trop vite dès qu'on appuie sur la détente. Suffit que je les prononce pour les regretter. Toujours la même chose et je n'essaie pas de changer. Pas étonnant que j'attire tous les cas socieaux de la planète. Je lâche un soupir et regarde la rose.
« - Elle est jolie. »
Certes. Il y a mieux comme moyen de sous entendre : okay j'ai été garce je m'en excuse, tu ne l'as pas mérité. Sauf que rien que le voir comme ça cela me révulse. Car je sais que ce n'est qu'une image éphémère. Que ce type là, un peu paummé, dans un lieu complètement à côté de la plaque et bien, il va disparaitre pour devenir un gros dragueur qui a avalé tous les manuels de drague qui lui sont tombés sous la main. Même Don Juan le prendrait en pitié s'il le voyait à l'action. Avant je l'aimais bien le type éphémère, mais plus maintenant. Parce que j'ai perdu l'espoir qu'il reste avec moi. Ephémère est quelque chose qui disparait bien trop vite par définition. Alors il m'énerve, car il me nargue en me montrant quelque chose que j'aurais jamais. Pire qu'annoncer à des gosses que les cadeaux qu'ils viennent d'ouvrir ne seront pas pour eux, mais pour des gosses du tiers mondes qui en ont bien plus besoin d'eux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité


Et pourtant encore, je m'obstine [Luna] Empty
MessageSujet: Re: Et pourtant encore, je m'obstine [Luna]   Et pourtant encore, je m'obstine [Luna] Icon_minitimeVen 28 Juin - 13:33

Dans le mille. Comme prévu, il avait suffi que je me retrouve aux chiottes pour que Luna débarque. Damn. Voilà qui compliquait un peu plus les choses. Créer une ambiance romantique quand la fille peut pas vous piffrer, c'est déjà pas une sinécure. Mais lorsque le p'tit resto italien se transforme en un endroit pareil, ça devient presque impossible. Dans l’immédiat, je peste contre cette mauvaise fortune qui ne me lâche plus. A quoi bon tenter d'arranger les choses si envers et contre tout, je me trimbale une poisse pareille, destinée à réduire tout effort à néant ? Shakespeare n'a rien compris ; la vraie question, c'est la mienne.

Boum, la voilà qui ouvre les hostilités. Un missile sol-air propulsé droit dans ma tronche. Vraiment, j'ai du me rendre coupable d'un putain de crime contre l'humanité. Pourtant, en y réfléchissant bien, je ne me rappelle avoir tué aucun petit chien. Je lève les yeux vers Luna, ne sachant comment répondre à son invective. D'ordinaire, j'aurais volontiers démarré un clash en règle comprenant tout le vocabulaire adéquat, mais encore une fois, les choses ne se passent pas normalement lorsque mon interlocutrice est rousse, magnifique et atrocement glaciale. Je me contente de soupirer. On repassera pour la fierté.
         
Ça recommence. Encore une fois, elle souffle le chaud et le froid. La fleur a beau être jolie, je ne comprend pas pourquoi Luna prend la peine de le souligner. Théoriquement, n'est-elle pas sensé me détester ? Dans le genre ennemie mortelle, on fait mieux. « Ouais... enfin, mettons nous d'accord pour cette fois ; à qui ai-je l'honneur ? Luna ou son double maléfique qui s'est juré d'avoir ma peau un jour ou l'autre ? » Un jour, il faudra que j'apprenne à arrêter de tout tourner à la dérision. Ça finira par me jouer des tours, mais pour l'instant, je m'autorise un sourire. Après avoir passé deux bonnes heures à retourner le château à sa recherche, je suis satisfait d'avoir fini par la trouver. Même si cette joie n'est certainement pas partagée. Néanmoins, je n'ai pas l'intention de m'éterniser ici. Le grand romantique qui sommeille, certes profondément, en moi est réfractaire à l'idée de tenir une éventuelle discussion au milieu des réceptacles à merde -comprenez toilettes- et des fragrances douteuses qu'elle émet. « Je sais pas ce que t'en penses, mais j'ai que très moyennement envie de raconter à mon gosse qu'on s'est réconciliés ici.. je propose qu'on bouge ! » Je retiens in-extremis le 'on va dans mon lit ?' qui menace de tomber. Il s'en est fallu de peu. D'autant que la dernière fois où un lit s'est immiscé entre nous, les conséquences furent assez terribles. Sauvetage providentiel quoi.
         
Joignant l'image à l'intention, je me dirige donc vers.. vers quoi ? Fronçant les sourcils, je parcours la salle du regard, cherchant une éventuelle sortie. Que dalle. Les lois de la physique veulent pourtant que partout où tu peux entrer, tu peux également sortir. Ben à priori, Poudlard > Newton. Je me retourne vers Luna, plus amusé qu'autre chose. Pour une fois, il semble que la roue aie tourné. Tant que l'issue reste introuvable, on restera ensemble. Mouhahahaha. On dirait le scénario d'un film d'horreur dans lequel je serais le stalker. Et elle, ma victime plus que canon. « Tu vas rire, mais j'ai bien l'impression qu'on est condamné à se supporter un bon moment ! Je t'empêche pas de sortir d'ici ceci dit.. essaie ! » Sur ces sages paroles, je m'affale dans un coin, le regard posé sur Luna. Par quel étrange mécanisme me suis-je retrouvé dans cet état ? Moi qui ne jure que par la liberté de choix, de pensée, d'agissement, je termine aux pieds de cette Aphrodite qui ne peut même pas me voir. Vu comme ça, c'est un non-sens absolu. Et pourtant.. pourtant, je ne songerais jamais à un autre état de fait. Grâce à elle, j'entrevois un avenir non pas constellé de sang et de vies brisées sur ordre de la Ligue, mais un avenir que j'aurais entièrement choisi, dans ses bons comme dans ses mauvais côtés...
           
Et merde. Je suis en train de redevenir ce mec pathétiquement vulnérable qui ne jure que par le caractère divin de Luna. Quand j'agis de la sorte, c'est un des rares moments où j'arrive à passer outre mon rideau d'auto-satisfaction pour me considérer avec mépris. Enfin, quitte à s'enfoncer dans le minable, autant le faire jusqu'au bout. « En fait, elle est pour toi. J'avais élaboré un énorme cérémonial avant de te l'offrir, mais vu le contexte.. » A partir de maintenant, il y a une chance sur deux pour qu'elle la piétine avec rage avant de se démerder pour sortir de ce qui est à priori tout sauf des chiottes. Parce que oui, aux dernières nouvelles, les urinoirs ne séquestrent pas les gens pour passer le temps.
Revenir en haut Aller en bas
Luna R. Parkers

Luna R. Parkers
ϟ Ecrits : 201
ϟ Aeons : 231
ϟ Avatar : Ebba Zingmark
ϟ Crédits : Inconnu (avatar) Bérénice (signature) Tumblr (gif)

ϟ It's just me : Et pourtant encore, je m'obstine [Luna] Tumblr_mniz1fmXpz1qdx5sqo2_250

ϟ Age du personnage : 19 ans
ϟ Idéologie politique : Elle ne comprends pas pourquoi les quatre races ne peuvent pas vivre en paix. Pourquoi tant de haine alors que le monde nous cause déjà bien asse de soucis ?
ϟ Année : Cinquième année à Serpentard, filière sport et combat, spécialité escrime.
ϟ Capacités : Maîtrise l'art du déguisement, peut cuisiner avec trois fois rien, très douée pour les économies.
ϟ Nationalité : Anglaise officiellement
ϟ Race : Moldue
ϟ Credo : Les amis sont notre famille.

ϟ Nous a rejoint le : 07/04/2013
« We are One. »


Et pourtant encore, je m'obstine [Luna] Empty
MessageSujet: Re: Et pourtant encore, je m'obstine [Luna]   Et pourtant encore, je m'obstine [Luna] Icon_minitimeDim 30 Juin - 21:01


Comment ça c'est un double maléfique ? Si c'est le cas, y a intérêt à la rencontrer pour lui mettre la raclée de sa vie et lui prouver que la plus maléfique de nous deux c'est bien moi. Plus sérieusement, pour une fois que je tente d'être gentille avec lui. Parait que je suis trop méchante avec les gens, que je manque de tacte et tout. Que ce n'est pas bon pour mon image et qu'il faut que je sois plus gentille, plus douce, plus bisounours. Alors j'essaie d'être gentille. Ca marche pas vraiment et je me contente de lui gratifier d'un sourire mi-figure, mi-raisin, du genre essaie de deviner si je suis en mode maléfique et sadique ou bien en mode double très gentille et fort sympathique avec tout le monde, même ceux qui ont dû se faire violer par un manuel de dragues et qui sont sous l'influence du syndrome de stokolm depuis. N'empêche il fait des efforts, il a dit mon gosse au lieu de notre gosse. C'est déjà cela. Même si je me demande pourquoi est-ce qu'il devrait raconter qu'on s'est réconcilié dans les toilettes à son enfant. Oh. Okay. En fait c'est une manière détournée pour dire notre gosse. Yhea. Je veux pas de gosse. Pas avec lui du moins. Enfin je crois pas. Je souris. Ouais, je souris. Je croise les bras pour me rattraper, je vais même jusqu'à lever un sourcil. Oh j'essaie bien de faire en sorte qu'il ne voit pas ce sourire, mais il est bien présent. Sur mes lèvres. Qui entend gosse, entend probablement mariage et tout cela. Aucun mec ne le fait avec moi. Je suis pour eux qu'un coup à baiser et hop on l'oublie. C'est la magie de Luna ! Même si ce sont très probablement des mensonges, j'aime bien quand il me parle comme ça. Parfois j'ai envie d'y croire, puis la seconde d'après je me dis que je ne suis qu'une pauvre idiote bien naïve qui se laisse avoir par les sentiments et les rêves de mariages et tout. Au fond je suis une fille comme les autres.

Il essaie de s'en aller. Sauf qu'il ne peut pas. Je lâche un petit ricanement qui est plutôt déplacé je dois l'avouer. De nouveau me je retient de justesse de lui demander depuis quand qu'il n'arrive pas à ouvrir une porte. Même si qu'il faut bien avouer que pour une fois ce n'est pas la faute. Il s'affale dans un coin et me tend une rose. Il me tend la rose. Elle est pour moi. Pas de cérémoniale. Tant mieux, je n'aurais pas voulu de cérémoniale. Cela aurait rendu la scène bien ridicule. Je me penche et l'attrape du bout des doigts. Je vais jusqu'à fourrer mon nez dans les pétales cramoisies, me laissant aller par la douce odeur sucrée.
« - Toute rose peut être cueillie tu sais. Même celles qui semblent avoir bien trop d'épines. Il suffit de faire attention et l'absence de cérémonial rentre en compte.  »
Il ne manque plus que la musique romantique, les lumières tamisés et tout pour que l'on tombe dans le mélodrame. Pas trop mon genre. Je pourrais m'enfuir et le taper. Ecraser la rose devant ses yeux. Faire un tas de trucs qui ne sont franchement pas sympas simplement pour lui briser le cœur. Sauf que je me contente de me laisser tomber à côté de lui. Je fais tourner la rose entre mes doigts. Bien entendu ce qui devait arriva, une épine s'enfonce douloureusement dans ma chaire. Une perle de sang à la couleur de la rose s'échappe du bout du doigt. Je pousse un petit cri devant la douleur et je me met à suçoter mon doigts. Une brûlure s'échappe de la plaie. Elle n'est pas bien douloureuse, j'ai surtout été surprise.
« - Tu sais où on est ? »

De toute évidence non. En même temps c'est une pièce qui a des goûts de légendes et de rumeurs. Parfois on a dû mal d'y croire. Certains tombent dedans sans même s'y douter. Ils croient être ailleurs. Ils ont un espoir, une attente et elle apparaît, hop, comme par magie. Probablement en fait-il partie. Alors avant qu'il se ridiculise une énième fois je reprend la parole.
« - La salle sur demande. Suffit de demander fort fort ce qu'on veut et elle nous le donne. Tu avais envie d'aller au petit coin de toute évidence et tu as des toilettes. Tu n'as pas envie de partir, car tu sais qu'à partir du moment qu'on va passer le pas de cette porte j'irais ailleurs, loin de toi. » Malgré ma piqûre je continue de faire tourner la rose entre mes doigts. «  Par contre je ne comprends pas pourquoi la porte n’apparaît toujours pas.  »
Suffirait que je le désire pour que la porte apparaisse. Sauf qu'il n'y a rien. Juste un mur, rien qu'un mur. Probablement que cela signifie que je ne veux pas que la porte réapparaisse. Je laisse glisser mon postérieur sur le sol pour me retrouver à moitié allongée sur le sol. C'est toujours ainsi avec lui. Dès que je le vois, il m'énerve. Et dès qu'il est absent, il m'énerve de nouveau, parce que je pense de nouveau à lui. Et pas toujours de la manière dont je voudrais vraiment. Je crois que j'ai plus de sentiments pour lui que je voudrais bien l'avouer. De ma poche je tire le collier qu'il m'a offert à l'époque. Offert, oui, c'était seulement un cadeau selon lui. Je l'avais jeté au loin quand il a voulu me l'offrir. Mais je suis restée sur place jusqu'à ce qu'il parte, qu'il me laisse seule. Alors je suis allée le chercher. Cette partie de l'histoire personne ne le sait. Tout comme personne ne sait que je le gardais toujours sur moi. Sans pour autant le porter, le savoir avec moi, suffit à me rassurer. J'ai l'impression d'avoir un talisman avec moi.
« - Je l'ai gardé tu sais. Je suis sûre qu'il vaudrait un très bon prix sur le marché noir. Tu t'y connais en ce genre de truc toi non ? Tu crois que tu pourrais m'aider à y accéder ? Je veux le vendre moi-même pour pas que tu touches de com ou que tu essaies de me piquer de l'argent.  »
Le petit éclair qui est prit dans les mouvements d'un balancier a quelque chose d'hypnotisant. Je le fixe du regard. J'ai mentit. Hors question de le vendre. Sauf qu'avec lui je ne sais jamais à quoi m'attendre. Alors je le blesse, pour m'assurer que jamais je ne me laisse avoir à son petit jeu et que j'ai à le regretté par la suite.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Et pourtant encore, je m'obstine [Luna] Empty
MessageSujet: Re: Et pourtant encore, je m'obstine [Luna]   Et pourtant encore, je m'obstine [Luna] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Et pourtant encore, je m'obstine [Luna]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Hijo de la luna ♪
» [SMS] Lily - Luna.
» Luna veut mettre le bordel
» Une bonne religieuse est une religieuse au chocolat. [Lily&Luna]
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FEARAEON :: 
Poudlard c'est un melting pot racial
 :: Lieux magiques. :: Salle sur Demande.
-
Sauter vers: