ϟ Idéologie politique : Elle ne comprends pas pourquoi les quatre races ne peuvent pas vivre en paix. Pourquoi tant de haine alors que le monde nous cause déjà bien asse de soucis ?
ϟ Année : Cinquième année à Serpentard, filière sport et combat, spécialité escrime.
ϟ Capacités : Maîtrise l'art du déguisement, peut cuisiner avec trois fois rien, très douée pour les économies.
ϟ Nationalité : Anglaise officiellement
ϟ Race : Moldue
ϟ Credo : Les amis sont notre famille.
ϟ Nous a rejoint le : 07/04/2013
« We are One. »
Sujet: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout Dim 7 Avr - 17:49
I.D. CARD ϟ
ϟ Age • 19 ans. Enfin, plutôt 19 ans et plusieurs jours et quelques heures. Car l'âge est sensé représenter notre temps de vie non ? Bref. Je dois dire donc que j'ai 19 ans, plusieurs et quelques heures. Sauf que je suis une orpheline, grâce à... Dieu ? Le destin ? Les marshmallow ? Je peux dire seulement que j'ai 19 ans et que je suis folle. ϟ Date de naissance • Alors c'est une très bonne question. On a décidé de placer mon anniversaire le jour de mon arrivée à l'orphelinat, soit disant un 26 août, ou autre. Sauf que vu qu'on fêtait jamais mon anniversaire et que bha c'est Lily qui m'a fait fêté mon premier anniversaire, on a décidé avec Lily que ma date de naissance ça serait le 31 juillet. Comme ça quand les gens disent : tient, c'est le jour où ton grand papa est né à Lily, on lui sort : "nan mais, tait toi, c'est l'anniv de Luna là, alors chut, offre lui un cadeau et on parle pas d'un type mort depuis plusieurs siècles quoi." ϟ Race • Je suis une licorne qui volent sur les arcs en ciels ! Bon okay je suis une moldue. Je comprends pas trop bien ce nom. Moldue. Je suis mol du du ? Mais mon du va très bien vous savez ! Parfaitement bien même. ϟ Nationalité • Écossaise, les écossais ce sont les meilleurs, on a les kilts et les mecs sont fiers de pas porter de caleçon en dessous. ϟ Origines • Je suis la fille d'un roi ou d'une reine ou d'un mendiant ou de gens tout à fait banals ou encore du Docteur (ça serait cool) ou bien ou bien de personne. Je ne sais pas trop à vrai dire. Pas besoin de tergiverser sur qui ceux qui ont procréer pour me faire, ce que je suis et bieeeeeeen c'est pas eux qui vont le définir hein.
ϟ Dortoir • Catdys, je pourrais être plus haut si je le désire, certains vont même jusqu'à me voir chez les fearaon, mais je me vois plus chez les raventears à vrai dire. ϟ Demeure • Un orphelinat, je suis, certes, majeur, mais mes études ne sont pas terminées, donc ils consentent à me garder jusqu'à la fin. Toutefois l'idée que j'y reste est de plus en plus mal vue. Officiellement je suis sensée pouvoir restée jusqu'à la fin de mes études, j'ai eut 19 ans il y a peu, on m'a dit : Okay Luna tu devrais peut-être envisager à aller ailleurs. J'ai rien, pas de famille, pas d'argent, même pas un carton pour me couvrir, mais soit... Je crois que si la loi ne leur interdisait pas de me foutre à la rue, ils le feraient... Sinon je squatt chez les Potter. Doivent m'adopter moi j'dis. Même s'ils apprécient pas trop l'idée qu'une moldue appartienne à leur famille j'crois. ϟ Idéologie politique • PEACE AND LOVE. Sincèrement. Le monde a déjà tellement d'embrouille comme ça. Les gens deviennent de plus en plus stupide, on est la génération relation kleenex, on a tous le syndrome du lapin blanc (toujours en retard !) et je vous évite les pires choses. Alors se soucier de qui est quoi ? Bof. ϟ Préférence sexuelle • Inconnu au bataillon mon commandant. Fille, garçon, animal ou bonbon. Comment le savoir ? Je n'ai pas eut la moindre relation amoureuse. Qui dit que je ne bave pas devant tel mec parce que et bien je suis conditionné socialement pour baver devant telle personne, hein ? ϟ Statut amoureux •Je suis folle amoureuse de moi. D'ailleurs je compte m'épouser. Moi et moi allons tellement bien ensemble.
ϟ Son avis sur les livres de Rowling • Attendez c'est juste trop cool. Un orphelin qui est devenu une super star. Je dois avouer que je les ais lu et relus et rerelus. Mes livres sont tellement vieux, tellement usés que les pages sont cornés à force d'avoir tourner, retourner et reretourner les pages. Moi aussi j'aimerai vivre des aventures comme ça, mais ne pensez que je sois amie avec Lily pour cela. Le premier qui lui parle d'Harry Potter je le tape nan mais ow. Faut pas faire chier ma pote hein ! Ce qui n'empêche que les livres sont trop cool. Moi aussi je veux qu'on écrive des livres que moi, après tout je suis une orpheline avec des amis extraordinaires, non ? ϟ Capacités • Je suis quelqu'un de très capable vous savez. Déjà, je peux cuisiner avec trois fois rien, ce qui est important. J'ai aussi une sorte d'instinct de survie, qui fait que je me débrouille bien - trop bien - à Shakespeare School. Je ne suis pas très douée dans tout ce qui est meutre, poison, etc. mais se défendre, éviter les coups et les avoir par la ruse ou l'endurance. Je suis très endurante, je ne cours pas vite, je ne suis pas hyper méga forte comme certains imbécile, mais je suis endurant. Je pense donc être juste asse douée pour me débrouiller. Cependant ce n'est pas ce que je préfère, ce que j'aime vraiment c'est mes capacités à me déguiser, à me faire passer pour quelqu'un d'autres. Pas besoin de pouvoir pour cela, du maquillage, une perruque et une audace qui est capable de faire face à tout suffit amplement. Je suis d'ailleurs très douée pour le théâtre selon ma prof de théâtre. Ce dont je suis vraiment fière c'est ma capacité à faire des petits bruits agaçants, du genre qui rendent fous les gens héhé. Et puis j'ai un petit don pour le piratage informatique. Un tout petit. Mais chut c'est un secret ! ϟ Credo • Les amis sont ta famille. ϟ Petites manies • Houuu et bien elles sont nombreuses, je dois bien l'avouer. Je suis radine, donc j'ai tendance à compter et recompter la monnaie, à sauter sur les promotions, etc. Je tire sur mes cheveux, fait des bruits agaçants, je suis toujours à changer de positions, je ne trouve jamais une positions confortables ! Je fais des bulles dans ma bouche, je cligne des yeux souvent, j'adore toucher les gens, quand je suis nerveuse je chantonne des chansons, je crie BAZINGA a tout va, j'ai des expressions pourris et étrange, j'aime mettre mal à l'aise les gens, je m'invente des rôles, un personnage me plait dans un roman ? Je vais devenir lui tout simplement. ϟ Projet d'avenir • Je ne sais pas trop... Fonder une famille ? Bof, je suis trop jeune pour cela. Retrouver mon passé ? Je préfère voir l'avenir. Devenir chasseuse ? Cela serait logique, très logique. Sauf qu'il en est hors de question. Alors quoi ? Voyager. Oui, j'aimerai voyager, voir le monde, rencontrer des gens, aller toujours plus loin et jamais ne cesser de bouger. Je veux tout voir, tout découvrir, je veux retrouver la magie des aventures.
ϟ Ses passions • Ce que j'aime ? Les livres. Faute de pouvoir voyager, je lis. Il y avait une bibliothèque plutôt bien fournie à l'orphelinat. Des vieux livres de littérature, des classiques principalement. Shakespeare, Hugo, Molière, Austen, Brönte, Meyer, Rowling et compagnie ont bercé mon enfance. Enfin quand je dis bien fournie je les ais lus et relus. Tous. J'aime la cuisine aussi, faire des découverte, bien manger, bien présenter, cela m'amuse. Sans plus toutefois. Après j'aime bouger, pas le sport, mais bouger, tout simplement. Marcher pour rêver. Je peux aussi rester assise, le regard perdu dans le vague est rêvé, mais cela fait paraitre étrange, alors je marche pour pouvoir rêver. J'aime sauter dans les flaques d'eau aussi, ramasser les feuilles mortes, regarder les étoiles, rejeter ma tête en arrière et boire l'eau de pluie, rire, danser, chanter, regarder le soleil se lever ou bien se coucher. Fouiller parmi le passer. Comprendre, ne jamais cesser de comprendre. L'informatique, pirater un ordinateur quelle merveille ! Et puis vivre tout simplement, c'est tellement beau de vivre, mais les gens ont tendance à l'oublier. ϟ Ses peurs • J'ai peur de beaucoup de chose vous savez. Que l'on m'abandonne, des araignées, de la solitude, du noir. Je hais quand il fais noir et qu'il n'y a pas la moindre lumière. Et puis ne parlons même pas de l'orage ! Je suis foudroyer sans vouloir faire de mauvais jeu de mots. Je ne peux plus bouger. Je ne peux plus rien faire. Un coup de tonner et me voilà transformée en statue de marbre. Je ne suis plus rien. Et puis je ne veux pas qu'on me déteste, j'ai tellement peur que l'on ne m'aime pas que je suis prête à faire n'importe quoi pour que l'on m'aime. Je pourrais tout donner pour que je n'ai pas à faire face à quelqu'un qui ne m'aime pas. Enfin, j'ai peur de devenir chasseuse, j'ai peur de perdre mon destin et de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit... ϟ Ses rêves • Partir en voyage. Ne jamais être au même endroit. Avec quelqu'un bien entendu. Hors de question pour moi de partir seule. Peut-être fondée une famille ? Mais est-ce que je pourrais être une bonne mère si moi-même je n'ai jamais eut. Des rêves ? Pas vraiment. Vivre ma vie tranquillement, continuer l'air de rien, ne pas devenir chasseuse, c'est tout je dirais...
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ϟ Pseudo • Bérénice ou Xina :3 ϟ Age • Toujours le même que la dernière fois ϟ Comment as-tu découvert Cracbadaboum ? • J'ai suivit les patacitrouilles ϟ Que penses-tu du forum ? • Il est parfait n'est-ce pas ? ϟ Aimes-tu les patacitrouilles ? • GLOIRE AUX PATACITROUILLLES ϟ Autre compte(s) • Ruby P. Baudelaire ϟ Free style • I'm so sexy and I know it // MUSIQUE // Que voulez-vous que je dise ?
ϟ Ton avatar • Karen Gillan ϟ Titre & groupe de la musique • Of Monsters and Men - King And Lionheart ϟ Signature du règlement • Je m'en fous des règles, je suis une licorne
Luna Rainbow Potter Parkers Orpheline & Élève a Catdys • • •
Once upon a time
Il y a des femmes qui rêvent de vivre un conte de fée. Que ce soit en 1960 ou bien en 2060, rien a changé, la femme a toujours voulu vivre son propre conte de fée. Ce n’est pas le cas de Madeleine. Jeune femme simple, incarnant probablement tout ce qu’il y a plus de modernes chez une femme. Pas le genre qui se tue au travail au point d’oublier la famille, encore moins du genre féministe à vouloir montrer ses seins pour défendre les droits de son sexe. Non, elle est plutôt le genre de cette femme banale, qui gémit devant la balance quand elle a prit trois kilos, qui adore les films romantiques, qui mange directement dans le pot de la glace cookies et beurre de cacahuètes, qui n’a pas cinquante amants et surtout qui ne rêve pas du prince charmant. L’amour existe, oui, cela elle le sait, mais qu’un prince débarque sur son cheval blanc pour l’amener sur son cheval blanc le tout sur le générique de fin du film de Blanche Neige ou de la Belle au bois dormant de Disney. Elle n’a eut guère souvent de petit ami, si ce n’est qu’un véritable, le plus souvent ce sont des relations qui se sont mal terminés, l’un l’a trompée, le second était gay. Elle était moldu, du genre asse naïve, qui connaissait la famille royal Irlandaise qu’à travers la presse à scandale quand elle daignait d’y jeter un coup d’œil. Aussi quand elle le rencontra pour la première fois, elle ne savait même pas qu’il y était. Elle a vécut très peu de temps avec lui, deux mois, peut-être trois. Il était un prince, mais pas du genre que l’on pense. Elle l’a rencontré dans le café où elle travaillait comme serveuse. Il se montrait charmant, il lui a fait rire, elle se sentait seule. Un verre de vin de trop et la voilà enceinte. Comprenant qui il était, elle ne lui a jamais dit qu’elle était enceinte. Il l’a découvert par hasard, dans une de ces visites surprises. Ne désirant pas qu’un homme avec de telles responsabilités se soucie d’une vie de famille, elle lui a dit qu’elle ne savait pas qui était le père. Au fond elle, il fallait bien avouer qu’elle espérait qu’il pense être le père.
Il ne pouvait l’épouser. Moldue, roturière et les contes de fées ne sont pas la réalité. Elle le sait très bien. Que voulait-elle ? Il pouvait la faire venir au château. Non tu es marié mon amour. Alors un appartement ? Une maison ? J’ai toujours su me débrouiller mon cher et tendre. Que veux-t-elle ? Rien. Juste ton amour. Que tu viennes nous voir, de temps en temps. Que tu sois un père pour elle, même si tu ne l’es pas. Même s’il ne l’était pas. Vérité ou mensonge ? Seul elle le savait. Jamais elle n’eut le temps de le dire.
**
Elle est là, les lèvres légèrement entrouvertes, plongée dans un profond sommeille. Ses cheveux roux telle une corolle de fleur entoure son visage d’un blanc laiteux. Les rayons de lunes baignent son corps maigre. Au loin elle entend les cris de son nourrisson. Deux grands yeux amandes s’ouvrent dans la nuit noir et sombre. La lune est cachée par les nuages maintenant. Elle sait que c’est son bébé, à elle. Bien que sa petite Luna soit perdue parmi d’autres, c’est la sienne, à elle, qui pleure. Elle se lève difficilement pour se mettre en position assise et appuie frénétiquement sur le bouton pour appeler l’infirmière. L’odeur d’antiseptique lui prend à la gorge. Cela l’étouffe, comme si un serpent pernicieux venait de plonger entre ses lèvres à peines entrouverte. Elle essaie de lâcher un cris, mais non personne, personne ne vient. Puis elle voit la forme. Elle se détache de l’obscurité. Qui est-ce ? Elle ne sait. Personne ne vient. Juste cette ombre. Ce croquemitaine. De ces lèvres sèches, elle arrive pourtant à sortir quelques mots.
« - Qui êtes vous ? - Ta mort. »
Pas d’effusion de sang. Pas de sortilèges. Elle eut juste le temps d’écarquiller les yeux. Les nuages s’écartent de la lune blessée. Les mains saisissent sa gorge, on tourne sa tête, trop brusquement, son cou est cassé. Elle replonge dans son sommeille profond, belle endormie. Les infirmières ne saisiront pas tout de suite qu’elle est morte. La petite Nina va venir d’ailleurs, ayant entendu la sonnette d’alarme. En voyant la patiente endormie, elle va râler et repartir. Non, ils découvriront que demain. Et puis il y a elle, petit nourrisson, perdue au milieu de tant d’autres. Elle pleure, elle pleure la mort de sa mère.
**
Dans le noir elle a les yeux grands ouverts. Autours d’elle, elle entend les respirations haletantes des enfants endormis autours d’elle. Sous ses draps elle trépigne. Elle a envie de faire pipi. Elle n’a pas peur. Enfin si elle a peur. Il y a cette chose. Qui traine dans le dortoir, parfois les gosses disparaissent. Les uns après les autres, on ne fait pas attention, un orphelin de moins ou de plus, qu’est-ce que cela change ? Il y a cette chose. L’envie se fait de plus en plus pressante. Luna ne peut pas cesser de trépigner. Si elle fait pipi dans le lit, les gardiennes vont la punir, elles vont l’enfermer dans la boîte de la honte. Encore une fois. Elle n’arrive pas à respecter les règles. Pourtant elle est presque née ici. Dés le lendemain on l’y a placée. La petite rouquine serre des dents. Il faut qu’elle y aille. Sinon Rose sera de nouveaux toute seule tendit qu’elle-même sera dans la boîte de la honte. Tout son petit corps frissonne quand ses pieds nus touchent le carrelage glacial. Elle inspire une profonde bouffée d’air glacé qui remplissent douloureusement ses petits poumons. Sur la pointe des pieds, elle se dirige, à tout vitesse, vers les toilettes. Elle veut retourner dans son lit si protecteur, si rassurant. Là bas rien ne peut lui faire du mal.
Quelqu’un apparait devant elle. Elle pousse un petit cri de surprise. Ses yeux s’écarquillent. Il (à moins que ce soit elle ?) est apparu, brusquement. Deux crocs d’ivoires brillent au clair de lune. Un frisson parcourt tout le corps de la petite. La silhouette s’avance. Elle recule d’un pas. Elle sent un liquide chaud couler le long de sa jambe. Doit-elle mourir ? Maintenant ? Déjà ? Un rire s’échappe de la gorge de la créature. Elle a peur, non elle est terrifiée, elle devrait courir, s’en aller, loin. Très loin. Sauf qu’elle est incapable de bouger, ses yeux restent là écarquillés. Elle pleure. Du moins elle croit pleurer, elle ne sait plus trop quoi faire. Une main douce sèche ses larmes. Néanmoins Luna n’ose pas sourire.
« - N’aie crainte, plus personne ne viendra te faire du mal. »
Homme, femme ? Elle ne sait pas. Elle est trop perdue. La suite, c’est comme un rêve. La silhouette l’entraine ailleurs. La rassure, lui donne un autre pyjama, va même jusqu’à la border dans son lit et lui glisse dans les bras une peluche qu’elle serre tendrement dans ses bras. Elle a les yeux grands ouverts, mais n’arrive pas à voir qui est cette silhouette.
« - Dis ? Tu vas rev’nir ? Hein ? »
Elle n’a plus peur. La petite rousse a saisit que la silhouette n’était pas mauvaise. L’ombre ne répondit pas. Elle crut saisir un sourire Elle n’en et pas certaine. Comment l’être dans cette obscurité ? Tout ce qu’elle sait, c’est que la silhouette ne répond pas. Le sommeille lui tombe dessus comme une chape de plombs. Elle ferme les yeux. Une sorte de rêve. Le lendemain, elle n’est même pas sûre, est-ce vrai ou non ? S’il n’y avait pas cette peluche – un chat de Chester – qui était resté avec elle.
**
L’orphelinat Harry Potter, parlons en un peu. Un nom pas bien original. Surnommé l’orphelinat du survivant, ce n’est pas Harry Potter qui l’a fondé, encore moins un membre de la famille Potter. Simplement que cela se situe à Godric Hollow et que cela est un nom qui sonne bien tout simplement. Quoi de mieux que celui d’un orphelin qui a réussit sa vie ? Il a ouvert il y a une petite soixantaine d’année, très récent. A l’époque on le voyait comme le summum de la modernité. Puis les autorités l’ont oublié, ne se souciant plus de l’orphelinat. Fin de l’histoire. Peu à peu l’orphelinat s’est dégradé, on ne tombe pas non plus dans un orphelinat à la Dickens. Presque, mais pas encore. Oublié les murs décrépis, les rats qui courent et la nourriture insuffisante. Les gamins n’avaient pas le droit de sortir, du moins tellement peu, mais surtout jamais dans le village. Il ne faudrait surtout pas que les orphelins colportent des rumeurs. Des rumeurs comme la boîte de la honte, cette boîte où sont enfermés les gamins qui ne sont pas sages, les menaces sur comme quoi on ne sera pas présentés aux prochains parents et d’autres choses de ce genre. Ce n’était pas un lieu désagréable, il respirait presque une sorte de joie de vivre, avec sa bibliothèque aux livres oubliés de tous, ses dortoirs gigantesques et puis bien entendu ces surveillants. Froids, refusant de s’attacher aux enfants, ils ne sont pas normaux, des orphelins, seuls, sans personne. Ils ne peuvent pas être normaux. On a pourtant parlé de l’orphelinat dans les journaux. Une fois. Qu’une seule fois. Dans la presse à scandale, des gamins se faisaient tuer et dévorer – du moins on suppose - cela a duré pendant deux mois, puis plus rien. On en a plus parler, l’orphelinat du Survivant est retombé dans l’ennuie.
**
La visite. Comme d’habitude. La visite des parents, on vous appelle, vous vous pointez devant les parents, faites un grand sourire et espérez que l’on vous adopte. Luna n’a jamais été adoptée. Elle n’a jamais été appelée. On l’enfermait dans le salon, avec d’autres gosses, les attardés, les moches et les handicapés. Ceux qu’on ne voulait pas exhiber. Comme toutes les autres enfants enfermés, tout ce qu’elle pouvait faire c’était de courir à la fenêtre pour regarder rentrer des potentiels parents, puis repartir, sans elle, sans eux, parfois ils repartaient seuls, cela est rare, très rare, le plus souvent un petit chanceux avec un papa et une maman les accompagnaient. Luna avait toujours peur que ce soit Rose. Que Rose l’abandonne, la laisse toute seule dans ce triste endroit. Elle n’a pas le droit, elle ne pouvait pas. Alors elle entrainait souvent Rose avec elle dans la pièce, faisant exprès qu’elle soit punie pour qu’elle ne soit pas adoptée ou bien la blessant, la faisant tomber par exemple, pour qu’elle ne soit pas présentable. Rose, elle ne doit pas être adoptée. Rose elle devait rester sa sœur jusqu’à la fin. Elle n’avait pas le droit de l’abandonner. Aujourd’hui c’était différend. Luna était tout en haut de l’étagère. Rose avait piqué l’échelle pour aller ailleurs, alors Luna était sur l’étagère, un livre dans les mains. Elle lisait depuis un moment déjà, les jambes se balancent dans le vide, passionné par les aventures de Katniss. Il y a des cris, on l’appelle. Jim court dans la bibliothèque. Elle arrête de lire, lève la tête.
« - Il y a quelqu’un qui veut te voir ! Un homme ! »
Un sourire illumine les lèvres de la petite rousse. Elle jette un coup d’œil à Rose, elle n’est pas là, elle n’est plus là. Comme si elle descendait d’une échelle, elle descend comme on descend d’une échelle. Pourquoi Rose n’est pas là ? Elle devrait être là. Sauf qu’elle n’est pas là. Pourquoi donc ? Elle la cherche, un peu, Jim lui dit qu’elle ne peut pas attendre alors elle le suit en courant. Il y a personne. Juste un homme. Il est très grand, barbu, impressionnant. Ils sont seuls.
« - Vous êtes un pédophile ? » Le sourire de l’homme disparait et il s’étouffe. Elle le regarde avec de grands yeux, très sérieuse. « - Pourquoi… Pourquoi dis-tu ça ? Tu en rencontre souvent ? » La gamine hausse des épaules. « - Nan, juste qu’on me met jamais devant les parents, alors ? Vous en êtes un ? - Je suis désolé. - Pourquoi ? Parce que vous êtes un pédophile ? - Tu ne veux pas venir plus prés de moi ? - Répondez à ma question. - Je ne suis pas un pédophile. - Alors vous êtes qui ? - Je suis - Le père noël ? Un tueur en série ? Un écrivain ? Un sorcier ? Un vampire ? Une tortue ninja ? Vous êtes quoi ? »
L’homme rit. Il s’assoit sur la chaise et lui fit signe de venir dans sa direction. Elle hésite, elle recule instinctivement d’un bras. Il tire une chaise et tapote gentiment dessus. Non. Rien à faire. Elle ne compte pas venir. Alors il sort un paquet, un grand paquet rectangulaire. Les yeux de la petite se mettent à briller. Cela marche toujours, que voulez-vous. Elle court, l’attrape et retourne sur sa position initiale. L’homme sourit tristement.
« - C’est mon livre ? - Oui, il est pour toi. Je ne savais pas trop quoi t’offrir, est-ce que tu l’ai- - IL EST GENIAL ! JE l’ADORE IL EST JUSTE TROOOOP PARFAIT ! Mais vous êtes qui ? - Es-tu heureuse ici ? - Pourquoi vous voulez pas répondre à mes questions. - Je ne peux pas ma petite chérie. »
Il s’approche de la petite fille et se met à genoux devant elle. Méfiante à nouveau elle recule d’un pas et serre le livre contre sa poitrine. Il pose tendrement une main sur son épaule.
« - Je dois partir. - Déjà ? Je commençais à vous aimer, même si vous avez l’air un peu louche. - Si personne ne t’adopte, ne t’inquiète pas, car quelqu’un t’attend, aujourd’hui ce n’est pas possible, mais quelqu’un t’attend et t’aime. - Faut pas pleurer ! J’ai Rose vous savez. Elle est comme une sœur pour moi. - Au revoir ma petite chérie. - Au revoir monsieur ! J’oublierai pas. »
Il s’en va. Elle ne l’a plus jamais revu. Pourtant il est là. Un jour il reviendra la chercher. Elle le sait très bien. Après tout, ne lui a-t-il pas fait une promesse ?
**
« - Luna Rainbow ? C’est complètement pourri comme nom ! - T’as volé le nom de Rose ! Pour faire croire que t’es sa sœur ! - De toute façon t’es qu’une débile qui est jalouse de Rose.»
La gamine rousse serre les poings. Toute cette histoire allait vite, beaucoup trop vite ! Une simple dispute au début. Sur la couleur d’un t-shirt, Luna détestait cette couleur, rose, quel mauvais goût ! On lui a forcé enfiler le t-shirt. Rose parce que tu es fille ma petite et bleu pour les garçons. Est-ce qu’elle a l’air d’un garçon vraiment ? A-t-elle besoin d’un t-shirt pour qu’on soit sûr qu’elle soit une fille ? De toute évidence oui. Il plaisait à Rose, pas à Luna. Elles se sont disputées. En fait la dispute a débuté bien avant. Depuis que Luna a décidé de prendre Rainbow comme second prénom. Chose originale pour une orpheline. Elle n’en avait pas autrefois. Depuis cette rencontre avec cet inconnu à vrai dire. Elle a décidé d’en avoir un, pour être certaine qu’il ne l’oublie pas, après tout, des Luna Parks il peut en avoir partout, non ? Déjà que cela sonne comme le nom d’un parc d’attraction. Toutefois des Luna Rainbow Parks, il y en avait qu’une seule et c’était cela qui importait. Rainbow ce n’est pas vraiment un prénom, mais pour elle, c’était un prénom. Rose ne l’aime pas. La dispute a donc finalement éclaté tout ça à cause des stupides t-shirts roses.
Rose est tout l’opposé de Luna faut dire. Luna est plutôt du genre emportée, qui ne mâche pas ses mots et qui peut rapidement blesser les gens ou bien se les mettre à dos. Au contraire de Rose qui est le genre de fille douce et adorable qu’on ne peut s’empêcher d’aimer. Elle ne fait même pas exprès, les gens tombent amoureux d’elle d’eux même. Elle est ce petit ange. Alors oui, dés que Rose se dispute avec quelqu’un, même si elle ne le veut pas, cette personne est mise au bann. Ce qui fut le cas de Luna. Aller dans cette colonie avec tous ces gosses qui avaient leurs parents l’énervait. Prônant la tolérance et l’amour de l’autre ! Les petits orphelins étaient là, parfaits pour compléter le tableau tout simplement.
Tirez du pire le meilleur. Luna a toujours su faire ça. Pauvre petite fille toute seule, voilà qu’une autre rousse débarque dans la chambre. Luna l’avait entendu. Du genre à râler et faire une blague de mauvais goût selon les rumeurs. Luna n’avait rien entendu. En même temps, la gamine était bien trop perdue dans sa solitude. Il a suffit de quelques bonbons magiques et d’un sourire pour qu’elles deviennent amies. Ainsi que du cirage noir pour que leurs cheveux roux arrêtent de jurer à tout prix avec ces affreux t-shirt rose. Seule ? Oui, mais ensemble. Jusqu’à ce jour Luna n’avait pas vraiment d’amis, à quoi bon ? Elle avait Rose. Sans pour autant se mettre à l’écart des autres, elle n’essayait pas d’avoir d’amis, Rose lui suffisait amplement. Jusqu’à Lily du moins. Contrairement aux autres gamins, elle ne sautillait pas d’excitation devant son nom de famille, mais plutôt devant ses bonbons. Que voulez-vous, c’était une pauvre petite fille qui n’a probablement jamais mangé de bonbons si ce n’est du chocolat de piètre qualité pour noël ou pour pacque. Du moins au début, rapidement Lily est devenue sa meilleure amie. Rose c’est sa sœur, du moins cela l’était de toute évidence.
**
« - Vous devrez être sages mes enfants, pendant trois années vous serez mêlés à d’autres, sorciers, loups garous aussi. Il faut que vous soyez fort et vous faites honneur à l’orphelinat. »
Ils sont tous là. En petit rangs d’oignions, tous portants les mêmes vêtements tristes et ternes. Sans aucun goût. Luna est toute émoustillée. Elle regarde Rose avec les yeux brillants, enfin ! Enfin elles vont pouvoir quitter ce sombre orphelinat ! Cela fait des années qu’elles attendaient ce jour là. Trois années, c’est long comme c’est court. Après il faudra aller ailleurs. Elles ne savent pas trop où encore, mais aujourd’hui c’est la rentrée. Les autres s’en vont, Rose est partie devant toute heureuse. Luna est restée derrière , son regard fixée sur les feuilles d’automnes qui tombent lentement. Un sourire se dessine sur les lèvres de la tendre et douce demoiselle. Son cœur s’emballe. Ne sont-elles pas magnifiques ? Les cris et les rires d’enfant qui s’en vont au loin se font entendre. Elle n’arrive pas à retourner à la réalité. Comment le pourrait-elle ? Pour elle le monde vient de s’arrêter. Plus rien ne compte. Sauf ces feuils qui tombent lentement sur le sol suivant les envies capricieuses du vent.
**
Trois années, c’est long comme c’est court. La petite rousse eut la joie de retrouver Lily, la fille de la colonie. Il ne fallut pas de longtemps pour que les deux petites filles deviennent les meilleures amies au monde. Cependant cela déplut fortement à Rose, ainsi qu’à Lily. Elles ne s’apprécient pas, Luna n’a jamais saisit pourquoi, elles auraient pu être amies pourtant… Il n’y eut que des disputes, notamment une entre elle et Lily. Une grosse dispute, Lily s’est soit disant attaqué à Rose. Luna n’a pas apprécié. Mensonge ou vérité ? Pour Luna, Rose ne peut pas mentir. Rose s’est sa petite sœur qu’elle doit défendre et protéger à tout prix. Alors les deux jeunes femmes se sont disputées. Un peu trop. Étrangement elle s’est rapprochée de Rose à ce moment là, ce jour là, Luna a prit la plus grande décision de sa vie. Elle est redevenue amie avec Lily, mais Rose ne sait rien. Un pieu mensonge. Pourtant elle ne cesse pas de se rendre chez Lily, devenant presque un membre adoptif de la famille. Et chaque fois un nouveau mensonge. Parfois, elle allait jusqu’à se disputer avec Rose pour qu’elle ne lui pose pas de questions. Et pourtant, pendant ces trois années elles ont vécus des aventures elle et Rose !
**
Il n’y a rien de plus cruels que les enfants. Sauf que certains s’attaquent parfois aux mauvaises personnes. Elle se nommait Lana, ou Lynda, enfin un prénom en a. Jolie petite gamine, blonde, yeux bleus, grand sourire charmant et qui aimait faire tourner la tête de bien des garçons. Sauf qu’elle avait une concurrente de marque en Rose. Quelques mots et voilà que toute l’école les avaient définis comme les deux gamines orphelines qui ne se feraient jamais adopté. S’il y a bien deux filles qu’il ne faut pas embêter, c’est Rose et Luna.
« - Tire la chasse d’eau. »
Froidement, la gamine appuie à deux mains sur la tête de la petite blonde. Son petit corps se trémousse, mais Luna ne lâche pas. Elle oblige Laura ou Brenda à garder la tête sous l’eau. Son visage est fermé. Un plaisir malsain monte en elle à voir cette petite garce en train de se noyer. Elle saisit une poignée de cheveux blonds barbie et la remonte. La victime suffoque. Elle crache de l’eau. Elle gémit. Elle supplie. Luna regarde Rose.
« - Chez pas moi, on fait quoi ? »
Elle aime ça. Elle aime ce pouvoir qu’elle a sur la blonde. Elle n’aurait pas dû. Elle n’aurait pas dû leur dire que jamais elles ne seraient adoptées. Maintenant ça sera très probablement vrai. L’eau des toilettes dégouline sur ses mains. Rose hausse des épaules, peut-être qu’elle pense que tout cela va beaucoup trop loin. Un petit sourire se dessine sur les lèvres de la petite fille.
« - Je sais ce qu’on va faire. Tient là ! »
La petite rousse file vers ses affaires. Une paire de ciseau, parfait. Elle fait un clin d’œil à Rose. Elle a tout de suite comprit. Elle soulève les cheveux et les présente en une grosse touffe. Clic. Clic clic clic. Les grosses mèches blondes tombent sur le sol. Barbie pleure. Un petit rire mauvais s’échappe des lèvres de Luna. Maintenant elle ressemble à un garçon manqué moche.
« - Tu seras chanceuse si t’es parents veulent encore de toi. »
**
Un soupir agacé s’échappe de la femme aux cheveux grisonnant. Ses doigts noueux se rejoignent sur son bureau, le dos droit, la mine stricte et surtout ne possédant pas le moindre amour pour les deux gamines qui se tenaient là, devant elle. L’une brune, l’autre rousse, aucun signe de ressemblance si ce n’est ces sourires mutins qui sont dessinés sur leurs lèvres. Pour quelqu’un qui connait la situation, il dirait que ces gamines sont des enfants des fées, qu’elle remplace deux nourrissons enlevés dans le berceau. Aucun remords, encore moins de regret, si ce n’est d’être revenu ici. La lourde aguille marque impitoyablement le temps qui passe. Dehors on peut entendre si on tend l’oreille quelques rires d’enfants, mais ils sont étouffés par les murs épais et les rideaux de velours fermés. Tout n’est qu’obscurités, sauf ses deux petites filles, les mains derrière le dos et le sourire plaqué sur les lèvres comme si elles étaient en train de prévoir une mauvaise blague.
« - Miss Parkers. Je pensais que vous avoir enfermé pendant une semaine dans la boîte de la honte après ce que vous avez fait à cette pauvre petite fille vous aurez mis un peu de plomb dans la tête ! »
Un ton de sentence et de mépris. Les deux se nomment Parkers, les deux se sont attaquées à la chose que la directrice nomme pauvre petite fille. Etrangement ce ne fut que Rose qui fut dénoncée. Pourtant c’était Luna qui appuyait la tête, c’était encore Luna qui coupa les cheveux. Ce fut Rose néanmoins qui resta enfermée. Probablement Lily qui a dit sa façon de penser à la gamine. Luna elle n’est pas allée de toute la semaine à l’école. Pendant une semaine, chaque jour, elle se cachait sous le lit et attendait que tous partent pour rejoindre Rose. Au bout du sixième jour elles partirent toutes les deux. Plus de boîte de la honte, plus d’humiliation devant les parents, plus rien. Juste elles, des bonbons, de l’argent qu’elles ont volé à la cuisinière et la saga Harry Potter et les voilà sur la route.
« - Vous faites honte à notre institut ! Maintenant, tous pensent que nous avons des petites voleuses. »
Les sourires ne se défont pas. Elles n’avaient pas l’intention de voler. Elles avaient froid, avait marché toute la journée pour se retrouver au village d’à côté. Personne n’avait encore deviné qu’elles étaient parties. L’orphelinat compte tant de recoins cachés après tout. Probablement pensaient-ils que les deux petites étaient cachées quelque part et attendez qu’elles reviennent pour le repas pour le punir. Sauf que non, elles étaient parties sur la route et étaient entrés par effraction dans une maison qui semblait abandonnée. Ce fut là que Luna récupéra son ordinateur portable. Ou plutôt vola. Pour sa défense elle pensait qu’il n’était à personne. Sauf qu’elle ne l’a jamais rendu. A peine l’eut-elle glissé dans son sac qu’un homme a débarqué. Pensant qu’elles venaient le cambrioler il les a amenées à la police. Retour à la case départ.
« - La Shakespeare School a eut vent de vos petits exploits. Ils vous veulent dans leur école. Hors de question pour vous de refuser ! »
Les deux enfants hochent dans une parfaite harmonie de la tête. Luna, elle a pas envie d’aller là bas. Parfois ceux qui y vont, ils ne reviennent jamais. Sauf qu’il y a Rose. Elle, elle a les yeux brillants quand elle en parle, elle, elle veut partir, y aller, découvrir et surtout s’éloigner de ce maudit orphelinat. Tout est bon pour ça.
**
« - Allez Rose ! Saute ! Ce n’est pas difficile, tu t’accroches à la liane et tu sautes par-dessus. »
Luna s’accroche à nouveau à la liane et saute par-dessus un vide d’une dizaine de mètres. Les autres sont loin devant. Elle aussi elle pourrait l’être, après tout ce n’est pas si difficile, suffit de courir, prendre de l’élan parfois et surtout son temps. Ne pas se jeter dans la gueule du loup. Sauf qu’avec Rose, rien n’est facile. Elle jette un regard désespéré au reste du parcours qui les attend.
« - On a encore une chance de changez de dortoir ! Tu verras ! - J’en peux plus. C’est pas fait pour moi… Peut être que je - Non. Je t’interdis de quitter l’école. On va y aller jusqu’au bout, toi et moi. On est des sœurs, ne l’oublie pas. On va finir ce parcours, si on ne change pas de dortoirs, ça sera la prochaine fois, mais on doit le finir, sinon on devra la quitter. - Okay… Tu veux bien me montrer encore une fois ? »
Luna sourit, elle attrape la liane, prend de l’élan et se retrouve à nouveau à se balancer au-dessus du vide avant d’atterrir en un saut de chat sur le sol. Rose hésite. Elle a peur. Qui n’aurait pas peur de sauter au-dessus du vide ? La moindre erreur et elle se casse la jambe. Luna lui fait sourire rassurant et tant les bras pour la réceptionner, son amie hésite, mais finalement saute pour atterrir dans les bras de Luna qui se retrouve être complètement écrasée. Loin d’être agacée, elle lâche un gloussement.
« - Allez vient, j’ai piraté le système de l’école et j’ai découvert un raccourcit. »
Attrapant la main de son amie, elles quittent le chemin principal pour s’enfoncer dans la forêt. Il est probablement bien plus dangereux. On ne pirate pas le système de l’école comme ça, Luna le sait très bien, ils ont bien voulu qu’elle y est accès voilà tout. Plus court, mais probablement plus dangereux. Elle se tait à se sujet. Sinon Rose va tout lâcher. Cela fait trois mois déjà qu’elles sont là, trois mois qu’elles apprennent à se battre, à tuer, à devenir des chasseuses aguerries tout simplement. Du bout de la main, elle repousse une branche et continue. Les oiseaux sont enchanteurs, on pourrait presque croire qu’elles sont loin du parcours, loin de cet examen. Cela serait une erreur mortelle. Si Luna est venue ici c’est pour deux raisons : la première et non la moindre, c’est pour Rose. Hors de question de la laisser seule, quitte à trahir Lily. Rose, c’est sa sœur. Elle donnerait sa vie, son âme, son existence même pour Rose. La seconde était qu’elle n’avait pas vraiment le choix. La directrice voulait se débarrasser d’elle.
« - Attention… Il y a quelque chose. »
Luna attrape une pierre et l’envoie en avant. Une volée de sortilège s’abat sur la pauvre pierre. La rouquine grimace. Bien entendu. Elles vont devoir improvisées, elles ne peuvent pas passer par là. Sourire rassurant, pas la moindre remarque, elle se contente d’entrainer à nouveau fermement son amie. Elles vont se perdre. Peut-être qu’elles sont déjà perdues. Sauf qu’elle ne dit rien. Elle ne doit rien dire. Rose ne doit pas avoir peur, elle doit s’en occuper, la protéger. Le soleil se couche. Il n’y a pas de temps imparti, mais elle ne veut pas qu’elles passent la nuit. Fichu Rose ! Non. Rose est son amie, sa sœur, même si parfois elle lui en veut d’être incapable de faire ce qui est demandé. Ce que Luna fait tout naturellement, Rose n’y arrive pas. Tout le monde avait parié qu’elle finirait à fearaon après le premier examen, Luna avait plus penché pour raventear. Sauf qu’avec Rose, cela ne serait jamais le cas. Elle ne peut pas l’abandonner.
**
La lumière blafarde la lune l’éclaire tendrement tendit qu’elle frape frénétiquement sur son ordinateur. Assise en tailleurs sur une vieille voiture qui a atterrit elle ne sait trop comment dans le grenier, elle essaie de pirater le système de l’école pour que Rose et elle-même puissent changer de dortoirs. Cela fait plusieurs années maintenant qu’elle est devenue une hackeuse qu’on pourrait dire professionnelle. Elle avait commencé ce jour là, ce jour où elle a volé cet ordinateur portable. Aujourd’hui encore c’est le même, un peu vieillot, mais quand on est une orpheline, on a pas les moyens de s’offrir ce genre de chose. Luna devrait être dans son dortoir, sauf qu’elle a de plus en plus du mal à supporter les crises de nerfs de Rose. Elle se met à lui reprocher qu’elle est responsable du fait qu’elles sont encore à catdys. Luna a serré les dents et elle est venue ici. Encore une nuit où elle découche.
« - Salut Luna, jolie petite lune, petit arc-en-ciel. »
Un regard furieux se lève en direction de cet imbécile. Un grand sourire lui répond. Arthur Turner. Le genre d’élève tu ne sais pas trop ce qu’il fout ici. Sans être bon, il n’est pas mauvais, le genre piètre, arrogant, mais qui plait malgré tout. La jeune femme tourne sur elle-même pour qu’elle n’est plus à la voir. Cela n’empêche pas une couverture et un oreiller de tomber sur ses genoux.
« - Vu que tu as l’air de vouloir passer la nuit ici. Vaut mieux que ce soit confortable, non ? - Fiche moi la paix Turner, je n’ai pas besoin de ça. - Combien de fois je dois te dire que je suis désolé ! - Tu as voulu faire renvoyer Rose ! - Mais je t’ai dis la vérité. La lettre qu’elle a écrite à cette Lily, ce n’est pas un mensonge ! - Va te faire foutre ! T’es qu’un pti con qui t’intéresse à moi simplement parce que je suis la gentille petite orpheline qu’il faut sauver à tout prix. Trouve toi une autre fille avec qui couchait, je suis pas ta pute ! »
Elle l’a blessé. Il détourne le regard, honteux. Un an qu’il lui cherche à s'excuser, un an que cette nuit est arrivée. Pas d’alcool, encore moins la drogue. Simplement cet affreux sentiment de solitude qui l’avait envahit et qui avait fait qu’elle était prête à tomber dans les bras du premier venu. Le premier venu n’était malheureusement pas son professeur, mais qui était cet imbécile d’Arthur Turner. Cela faisait un petit moment qu’il voulait coucher avec elle, après tout pour quelle autre raison tournerait-il autours d’elle de cette manière ? Lui disant qu’elle était la femme de sa vie, son âme sœur et d’autres choses encore du même acabit. Elle n’y croyait pas, mais cette nuit là c’était la veille de noël, la solitude était encore plus présent que d’habitude. Une nuit, cela ne devait être qu’une nuit. Le lendemain il lui a offert le collier le plus ravissant qu’il soit. Sans aucune pitié Luna lui a jeté à la figure avec mépris. « Tu me prends pour une pute c’est cela ? » Depuis il essaie de s’excuser. N’est-ce pas la preuve qu’elle n’invente rien ? S’il s’en veut, c’est qu’il a quelque chose à se reprocher voilà tout. Sauf qu’elle s’en veut. Peut-être qu’il n’est pas si méchant que ça au fond.
« - Je suis désolée. » Elle tire la couverture sur elle. « Tu veux rester ? - Non. »
Il se tire. Il la laisse seule dans son grenier.
« - Abrutit. »
Elle le mérite. Elle doit le reconnaitre, mais elle refuse de le reconnaitre, comment le pourrait-elle ? Fuit moi je te suis, suis moi, je te fuis. Un jeu stupide. Elle se laisse tomber sur le sol. L'année va bientôt se finir. Est-ce qu'elle sera capable de faire face une nouvelle fois à l’orphelinat ?
Dernière édition par Luna R. Parkers le Ven 12 Avr - 20:36, édité 17 fois
Abbygail Fitzpatrick
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ϟ Capacités : capable de se couper entièrement du monde n'importe où,créative en pâtisserie, photographe plutôt douée, gestionnaire hors pair, a un sixième sens pour sentir le mensonge, trouve presque toujours du premier coup le chocolat parfait pour chaque personne
ϟ Nationalité : Anglaise et Italienne
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Sujet: Re: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout Dim 7 Avr - 19:35
Owiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii je t'aiiiiiiiiiiiiiiimeuuuuh *___*
J'arrive bientôt ♥
Merida E. Prewett
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Sujet: Re: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout Dim 7 Avr - 19:36
Moi aussi
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Sujet: Re: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout Dim 7 Avr - 19:42
Roooh encore elle (a) T'as pas trainé xP
Évely M. Black
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Sujet: Re: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout Dim 7 Avr - 19:56
T'as l'air d'être connue mais je te connais pas, donc simplement Bienvenue^^ xD
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Sujet: Re: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout Dim 7 Avr - 20:02
sisisi, tu la connais! Réfléchis bien (a) xD
Merida j't'aime plus T_T xD
Évely M. Black
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Sujet: Re: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout Dim 7 Avr - 20:06
Ah bon je la connais ? Oo mais mais mais c'est quiiii xD
Merida E. Prewett
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Sujet: Re: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout Dim 7 Avr - 20:06
Moi j't'ai jamais aimé, sale sorcière :3
Évely M. Black
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Sujet: Re: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout Dim 7 Avr - 20:12
Ayééé je sais qui c'est :3 un certain vampire que j'ai à ma botte a vendu la mèche x)
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Sujet: Re: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout Dim 7 Avr - 20:20
T'as personne a ta botte là éè surtout pas moi vilaine sorcière >< :argh: Puis j'ai rien dis moi... *boulet*
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Sujet: Re: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout Dim 7 Avr - 20:39
Oh, ce n'est qu'une question de temps tit cul (a)
Sanders A. Tudor
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Sujet: Re: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout Dim 7 Avr - 21:01
ϟ Idéologie politique : Elle ne comprends pas pourquoi les quatre races ne peuvent pas vivre en paix. Pourquoi tant de haine alors que le monde nous cause déjà bien asse de soucis ?
ϟ Année : Cinquième année à Serpentard, filière sport et combat, spécialité escrime.
ϟ Capacités : Maîtrise l'art du déguisement, peut cuisiner avec trois fois rien, très douée pour les économies.
ϟ Nationalité : Anglaise officiellement
ϟ Race : Moldue
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Sujet: Re: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout Dim 7 Avr - 21:12
Bha mwa j'ai eut le droit à un patin de la reine des vamps donc NA ♥
Brefouille merciii à tous, j'aime l'idée que je sois connue haha XD Fait le salut de la reine d'Angleterre
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ϟ Credo : On sous estime souvent les mots. On pense qu'ils sont anodins, mais c'est faux : Les mots sont des armes tranchantes. Une fois prononcés, ils restent suspendus, ils s'accrochent. Ils se collent sur une paroi invisible, pas très loin des étoiles, de telle façon que leur propriétaire ne peut plus les récupérer. Les mots sont des assassins. Les mots sont des magiciens.
ϟ Idéologie politique : Elle ne comprends pas pourquoi les quatre races ne peuvent pas vivre en paix. Pourquoi tant de haine alors que le monde nous cause déjà bien asse de soucis ?
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Sujet: Re: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout Mar 9 Avr - 15:25
Merciii :D
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Sujet: Re: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout Sam 13 Juil - 21:59
Félicitations, tu es validé !
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Sujet: Re: La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout
La vie c'est un arc-en-ciel, tu cours, tu cours et tu n'en vois jamais le bout