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 [Septembre] Heureux les fêlés, ils laissent passer la lumière.

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Lily L. Potter

Lily L. Potter
ϟ Ecrits : 238
ϟ Aeons : 278
ϟ Avatar : Susan Coffey.
ϟ Crédits : C'est écrit dessus.

ϟ It's just me : [Septembre] Heureux les fêlés, ils laissent passer la lumière. Tumblr_mh5qaw0hpY1qbpq06o1_500

ϟ Age du personnage : 19.
ϟ Idéologie politique : Aucune. Lily aime autant les moldus que les créatures magiques, et ne deviendra violente que si on l'agresse.
ϟ Année : 5ème à Serpentard.
ϟ Capacités : Balance très bien les coups de poings.
ϟ Nationalité : Anglaise.
ϟ Race : Sorcière, animagus chien non déclaré.
ϟ Credo : On sous estime souvent les mots. On pense qu'ils sont anodins, mais c'est faux : Les mots sont des armes tranchantes. Une fois prononcés, ils restent suspendus, ils s'accrochent. Ils se collent sur une paroi invisible, pas très loin des étoiles, de telle façon que leur propriétaire ne peut plus les récupérer. Les mots sont des assassins. Les mots sont des magiciens.

ϟ Nous a rejoint le : 07/04/2013
Localisation : Montpellier.
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MessageSujet: [Septembre] Heureux les fêlés, ils laissent passer la lumière.   [Septembre] Heureux les fêlés, ils laissent passer la lumière. Icon_minitimeMar 4 Juin - 21:03

Le cours d’arts martiaux était complètement éprouvant pour Lily. Il faut aussi dire qu’elle avait assez mal dormi, son chat ayant décidé de squatter son oreiller à quatre heures du matin rien que pour l’ennuyer. En plus elle avait failli s’endormir sur sa copie au premier cours. Et là, en arts martiaux, elle était de mauvaise humeur, même si elle ignorait pourquoi. En fait, elle était indignée à cause d’un truc, mais elle ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. De ce fait, en réfléchissant à pourquoi elle était indignée, Lily avait docilement obéi aux directives de leur professeur, et avait affronté quelques élèves en combat singulier. Rien de bien trop difficile pour une Potter qui a commencé les arts martiaux à quatre ans en prévision de son éventuel futur métier de protectrice royale. Elle avait évité de crâner mais s’était tout de même débarrassé avec aisance de ses adversaires. Puis d’un coup, elle avait compris ce qui la chiffonnait. Rose Parkers. Pas de pot, elle se coltinait la pseudo sœur de Luna dans son cours, et tout le monde savait qu’elles ne réussissaient pas à s’encadrer. Quand leur prof l’avait demandé de s’affronter, Rose avait sembla vaguement soucieuse, et Lily, qui savait parfaitement faire la différence entre vie privée et cours communs, n’avait pas profité de sa force pour la ridiculiser. Elle s’était contentée d’esquiver et de l’immobiliser pour lui faire poser un genou à terre, comme tous les autres. Mais la présence de Rose n’était pas un problème pour Lily. Au bout de quelques instants, elle finit par mettre le doigt sur ce qui la dérangeait, sur ce qui faisait frémir d’indignation son éducation de Potter. Ils s’acharnaient tous sur Rose. C’était indubitablement très subtil, mais avec un peu d’attention, on pouvait voir qu’elle prenait bien plus de coups, qu’elle était bien plus souvent choisie par le prof. Lily grinça des dents. Elle n’aimait peut-être pas la jeune moldue, mais elle détestait encore moins l’injustice. Le combat prit fin. Et les soupçons de Lily se confirmèrent quand, d’un mouvement de la main, le professeur indiqua à Rose de rester à sa place au milieu des tapis.
« A vous, mademoiselle Potter. »
« Non, merci. »
Les regards des élèves et du professeur se braquèrent sur elle. Très à l’aise, Lily accrocha ses pouces à sa ceinture de kimono, gardant son regard planté dans celui du professeur, qui semblait ne pas apprécier que l’on bafoue son autorité.
« Vous vous croyez où, mademoiselle ? C’est une école ici ! Quand un professeur vous donne un ordre, vous l’exécutez ! »
« Je vous retourne la question, monsieur. Ici on est dans une école, pas dans un camp d’entraînement pour commandos. Si vous voulez vous acharner sur un élève et entraîner les autres à vous suivre comme un docile troupeau de moutons, libre à vous de le faire et à eux de vous suivre sans réfléchir, et à votre victime de se laisser faire sans broncher. Moi, je suis une Potter, et un Potter ne collabore pas. L’histoire aurait pourtant du vous l’apprendre. »
Il y eut quelques murmures effarés dans le groupe d’élèves. Quelques rares sorciers étouffèrent des gloussements amusés. Soufflé, son professeur n’osa pas élever la voix pour la forcer à participer. Lily ignorait complètement qu’il était un chasseur, et cette absence de réaction ne lui mit pas la puce à l’oreille. Elle avait d’autres soucis, comme affirmer son autorité et ses convictions de libre penseuse. On voulait la forcer à participer à une curée, et en tant que Potter, Lily refusait d’y prendre part. Eh bien elle n’y prendrait pas part, dut-elle être renvoyée du cours et prendre une ribambelle d’heures de colle. Avec ironie, elle se dit que Luna serait contente de savoir qu’elle s’était élevée, seule contre tous, pour protéger sa sacro-sainte jumelle.
« Ca suffit mademoiselle Potter. Obéissez, ou je vous colle. »
« Mes convictions valent bien que je sacrifie une demi-journée de ma vie. »
Avec un sourire condescendant, elle s’inclina devant son professeur, se retenant in extremis de lui faire un salut nazi qui lui attirerait vraiment de gros ennuis. Puis elle alla s’asseoir sur un banc pour attendre la fin du cours, ayant bien compris qu’elle en avait été renvoyée. Son intervention eut tout de même un effet positif, le prof renvoya Rose à sa place et le cours reprit de plus belle. A la fin de l’heure, alors que tous les élèves se dirigeaient vers les vestiaires, Lily se dirigea vers son prof, qui lui fit un sermon bien senti auquel elle ne répondit que par un sourire tranquille. Personne ne force un Potter à faire ce que son éducation lui dit de ne pas faire. Puis elle retourna elle-même dans les vestiaires, ignorant avec superbe les autres filles qui lui lançaient des regards effarés. Elle se changea, plia avec soin son kimono pour le ranger dans son sac, sentant à peine que Rose la frôlait pour quitter les vestiaires la première. Avant de sortir, elle prit le temps de vérifier qu’elle n’avait pas de nouveau message sur son téléphone. Non, rien. Attrapant négligemment son sac, elle sortit, et là, choc. Quatre mecs, grands, costauds, qui s’en prenaient à Rose. Lily haussa les sourcils d’un air méprisant, mais aucun des garçons ne prit vraiment conscience de sa présence. Une petite rousse comme elle, que pouvait-elle faire ?
« Oah. Quatre mecs sur une pauvre fille. Quel courage. »
« Dégage Potter, t’as rien à faire ici. »
« C’est vrai, je n’ai rien à faire ici. Sauf que comme je l’ai dit il y a trente minutes, ducon, un Potter ne collabore pas. »
Un des garçons lui posa la main sur l’épaule, dans le but évident de la pousser. Lily se retourna d’une simple virevolte les jambes, lui offrant son dos, et virevolta une nouvelle fois. Comme il n’avait pas eu le réflexe de lui lâcher l’épaule, il chancela, et il suffit d’un violent coup de botte de la rouquine pour qu’il s’écroule comme une masse. Mesurant d’un coup sa dangerosité, les restants se désintéressèrent de la jeune Parkers, la lâchant comme un sac de sable, pour se déployer autour de la rouquine, qui laissa glisser sa besace au sol. Ils se jetèrent ensemble sur elle, et préparée à cette éventualité, elle se contenta de s’effacer souplement, faisant un croc en jambe à l’un d’eux qui s’écroula avant de se redresser en grognant. Lily venait de passer à l’action. Elle avait fait deux pas, avant de s’effacer comme une danseuse, non sans avoir attrapé un poignet qui fusait vers elle pour accompagner son mouvement et faire tomber le jeune homme au sol. Un coup de botte vicieusement placé empêcha le jeune homme au sol de se relever. Les trois autres suivirent rapidement le même chemin. En moins de cinq minutes, Lily se retrouva seule, debout au milieu de quatre pauvres loques en train de gémir au sol. A peine méprisante, elle se frotta les mains.
« Bande de lavettes. Même mon chien m’oppose plus de résistance que ça ! Faudra vous lever plus tôt pour réussir à toucher une Potter. Minables. »
Ils n’avaient pas intérêt à se venger sur sa sœur jumelle, sinon elle les massacrait en bonne et due forme. Ca, c’était à peine un échauffement. Se penchant, elle ramassa son sac, remettant la bandoulière sur son épaule, et se dirigea vers le parc de l’école pour tuer le temps. Rose avait disparu. Normal. Face à quatre brutes comme ça, le meilleur espoir c’est la fuite – sauf quand on a été entraîné par William Potter, chef de la garde royale d’Irlande. Alors qu’elle s’approchait du lac, elle revit Rose pour la troisième fois de la journée. Assise sous un arbre, elle semblait fixer le lac avec intensité. En fait, elle pleurait. Lily, indécise, raffermit son emprise sur son sac, puis décida que, pour une fois, elle pouvait enterrer la hache de guerre. Aussi, elle s’approcha de la Poufsouffle d’un pas tranquille, et s’assit à côté d’elle comme si elles étaient copines depuis longtemps, ce qui était complètement faux vu qu’elles ne pouvaient pas se blairer, en fait.
« Ils sont particulièrement défoulés, aujourd’hui. Les hormones, sans doute, qui sait ce qu’il se passe dans la tête d’un mec. »
Placidement, Lily tira son sac vers elle, farfouilla dedans, et en sortit deux paquets de bonbons. Des plumes en sucre dont elle raffolait quand elle avait besoin de réfléchir, et des petits nounours de toutes les couleurs. L’air de ne pas y toucher, elle plaça ça entre Rose et elle pour lui signifier qu’elle pouvait se servir. Elle attrapa ensuite une petite boîte en fer-blanc où s’étalait une croix rouge, indiquant que c’était une boîte de premiers secours. Elle ouvrit la boîte et se saisit du chocolat magique dedans, coupant deux lignes pour les placer d’autorité dans les mains de la jeune moldue. Mais la boîte ne contenait pas que ça. Sprays, antiseptiques, bandages, pommades, pansements, que des trucs dont elle savait se servir de par l’entraînement quasi militaire que lui donnait son père.
« Mange, ça te fera du bien. T’as mal où ? »
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Rose G. Parkers

Rose G. Parkers
ϟ Ecrits : 53
ϟ Aeons : 59
ϟ Avatar : Grace Phipps
ϟ It's just me : [Septembre] Heureux les fêlés, ils laissent passer la lumière. 225274Grace

ϟ Age du personnage : 19 ans
ϟ Idéologie politique : Les idées de la Ligue.
ϟ Année : 5 ème, Poufsouffle
ϟ Capacités : fine psychologue, manipule sans le faire exprès, se rappelle des paroles de toutes les chansons qu'elle écoute, est capable de parler sans jamais s'arrêter, la danse, les potions
ϟ Nationalité : Anglaise
ϟ Race : Moldue
ϟ Credo : Quand on veut, on peut.

ϟ Révèle-toi : Présentation

ϟ Nous a rejoint le : 08/04/2013
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MessageSujet: Re: [Septembre] Heureux les fêlés, ils laissent passer la lumière.   [Septembre] Heureux les fêlés, ils laissent passer la lumière. Icon_minitimeMar 18 Juin - 0:55

    Encore une journée comme les autres à Poudlard, le réveil avait sonné à l’aube et j’avais dû me forcer à quitter le lit. Une douche, une goutte de V et c’était parti pour un tour. La matinée avait commencé avec un cours de potion qui s’est assez bien passé, j’avais réussi la potion et puis le soir d’avant j’avais un peu étudié et fait tous mes devoirs alors la journée devrait bien se passer. Après potion, j’avais un cours d’art martiaux… c’était toujours le cours qui me stressait le plus. J’étais pas douée et je ne pouvais pas changer de filière malgré les encouragements de certains professeurs. Je passais tout juste l’année à chaque fois, mais quel autre choix pourrais-je avoir? Enfin, ça servait à rien de s’apitoyer sur son sort. Il fallait se battre et rester en vie. Habillée de la même façon que tous les jours où les entraînements physiques se passaient, je m’étais légèrement maquillée même si ça ne servait pas à grand-chose. J’aurais juste voulu m’enfuir de cette école et disparaître. Peut-être que je pourrais le faire? Je partirais en pleine nuit et puis je disparaîtrais purement et simplement. Peut-être que je pourrais obtenir une nouvelle identité? Il faudrait que je me renseigne, mais en dehors de Poudlard, oui à Londres, peut-être qu’Olivier pourrait m’aider. Retour à la réalité. M’enfuir? Pour aller où. Je ne pouvais pas quitter Luna et puis je savais bien que je n’étais pas vraiment quelqu’un fait pour vivre en extérieur, surtout par les temps qui courent. Jamais je ne pourrais affronter ce genre de vie-là. Soupirant doucement, je me rendis en cours de cours martiaux. Je ne pouvais l’éviter ou les retours allaient être pire encore.

    Le cours se passait comme d’habitude, enfin je dirais que ça se passait encore moins bien que d’habitude. J’étais sans arrêt choisie pour les démonstrations et je me ramassais des coups à la pelle. Lily était dans mon cours et j’avais toujours peur quand on devait se battre ensemble. On s’aimait pas, ce n’était pas une grande nouvelle et elle était sacrément plus douée que moi. Aujourd’hui, j’avais reçu plus de coups encore que d’habitude, mais je ramassais en silence comme toujours. Pourquoi? Simplement parce que je n’avais pas le choix. J’étais restée sur le tapis depuis un moment déjà et chaque adversaire en avait profité pour me ridiculiser en me marquant le corps de coups. Mais Lily, elle refusa tout simplement. Relevant les yeux, je ne comprenais pas. Et puis j’écoutai ce qui se passait. Lily prenait ma défense, enfin en quelque sorte. Elle faisait remarquer au professeur qu’il s’acharnait sur moi. Sérieux? Elle a vraiment dit ça? Ouvrant de grands yeux, je ne comprenais vraiment rien. Elle me détestait, pourquoi ne prenait-elle pas la chance de me faire mordre la poussière? Je ne me rendais pas compte que les autres élèves étaient choqués et amusés par la situation, je regardai juste la copine de Luna refuser d’obéir et préférer une demi-journée de colle plutôt que me foutre une raclée. Et puis, le prof m’autorisa à quitter le tatami tandis que Lily alla s’asseoir. Bien obligée d’avouer que j’allais devoir la remercier… Mais d’abord, je devais me sortir de ce cours sans ramasser encore. La cloche sonna enfin. Me faufilant dans les vestiaires au plus vite, je me changeai puis sortit en quatrième vitesse. Il fallait que j’évite les autres qui sortiraient du cours. Le regard d’un des gars qui adorait me foutre sur la gueule voulait clairement dire qu’il se reprendrait et je l’avais vu juste avant la fin du cours. J’aurais voulu vite dire merci à Lily, mais l’évitement d’une bagarre était plus importante alors je sortis à toute vitesse et discrètement.

    Je sors des vestiaires à toute vitesse puis essaie de me faufiler le plus loin possible. Mais ça ne marche pas, ils me connaissent suffisamment. Je suis prise en faute et entourée par quatre des gars costauds de mon cours. Fermant les yeux une seconde, je les rouvris. J’étais terrorisée, ça ne faisait aucun doute. Je n’avais pas envie de me ramasser encore une raclée. Le premier coup partit à grande vitesse et s’abattit dans mon estomac. Gémissant, je me pliai légèrement en deux avant de me redresser. D’autres coups plus légers s’abattirent, je me mis en sorte d’état de transe. C’était une habitude chez moi, j’essayais comme de sortir de mon corps. C’était un truc particulier qui me permettait de supporter ce genre de petits « désagréments », je déconnectai de la réalité. D’autres coups touchèrent mon visage, fermant les yeux, j’essayais de me protéger comme je pouvais. Et puis soudain, des voix me ramenèrent à la réalité. Ça n’avait pas duré longtemps en fait, une dizaine de minutes environ. Mais bon, il ne fallait pas des heures pour amocher une personne. C’était de nouveau Lily, mais que se passait-il? Je n’étais pas encore toute là, mais soudain on me lâcha et je finis aplatie au sol, ce qui finit par me sortir complétement de ma genre de transe. Les larmes se mirent doucement à couler sur mes joues et je filai sans demander mon reste. Lily était l’une des plus douées du cours, elle arriverait sûrement à s’en sortir facilement. Mais moi? Je ne pouvais pas!

    Je courus comme je pouvais jusqu’au parc et puis trouvant un coin tranquille près du lac, je me laissai tomber au sol. Appuyant mon dos contre l’arbre, je me mis à pleurer en regardant le lac. Je voulais tellement disparaître. Glissant une main dans ma poche, je voulais pouvoir prendre le petit flacon caché au fond de ma poche. Le serrant doucement, j’hésitai et puis quelqu’un s’assit à côté de moi. Lâchant le flacon, je me tournai légèrement et regardai, c’était de nouveau Lily. Qu’est-ce qu’elle faisait? Je la regardai sans vraiment comprendre ce qui se passait. Les larmes continuaient à couler sur mes joues. Particulièrement défoulé? Oui, c’était vrai. D’habitude il s’en prenait déjà beaucoup à moi, mais pas autant, j’avais dû faire quelque chose dont il n’était pas satisfait. Mes mains tremblaient légèrement, j’hochai doucement la tête pour acquiescer à ses mots. Oui, oui, c’était sûrement ça… les hormones. Je surveillai distraitement ce qu’elle faisait, nerveuse. Lily sortit des paquets de bonbons de son sac et les posa entre nous, me faisant signe que je pouvais me servir. J’ai l’impression que c’est un piège, mais elle n’a pas l’air de vouloir m’en tendre un. Elle me hait… Je ne bouge toujours pas, elle sort alors une boîte en fer, une trousse de premiers soins. Puis elle me demande de manger et où j’ai mal. J’ai dû mal à croire qu’elle veut m’aider. Pourquoi elle le voudrait? J’ai jamais été cool avec elle…

    Je reste silencieuse encore un moment. Où j’ai mal? C’est une excellente question. Partout serait la meilleure des réponses. J’ai des bleus à peu près sur tous le corps, une éraflure un peu trop profonde pour être une simple éraflure au-dessus de l’œil droit qui était enflé et puis je m’étais esquinté le poignet. Je soupirais doucement en me mordant la lèvre. Est-ce qu’il fallait que je lui fasse confiance?

    Pourquoi tu… Pourquoi t’es sympa avec moi?

    Ma voix se brisa légèrement tandis que je fermai les yeux un instant. Je les rouvris et la regardai un instant. Je pris timidement un bonbon, un petit ourson rouge.

    Merci… J’ai mal un peu partout… mais ça va en fait.

    Peut-être que je devrais lui faire confiance et la laisser me soigner un peu, mais j’avais de la peine à croire que c’était sincère. Personne n’était vraiment gentil avec moi. Enfin à part Luna et une ou deux autres personnes. Pour le reste? Je n’arrivais pas à leur faire confiance, je n’arrivais pas à me confier ou quoi que ce soit d’autre. J’avais des amis, mais c’était juste des choses superficielles en fait. Soupirant doucement, je triturai doucement le fond de mon t-shirt.


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Lily L. Potter

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ϟ Age du personnage : 19.
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ϟ Année : 5ème à Serpentard.
ϟ Capacités : Balance très bien les coups de poings.
ϟ Nationalité : Anglaise.
ϟ Race : Sorcière, animagus chien non déclaré.
ϟ Credo : On sous estime souvent les mots. On pense qu'ils sont anodins, mais c'est faux : Les mots sont des armes tranchantes. Une fois prononcés, ils restent suspendus, ils s'accrochent. Ils se collent sur une paroi invisible, pas très loin des étoiles, de telle façon que leur propriétaire ne peut plus les récupérer. Les mots sont des assassins. Les mots sont des magiciens.

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MessageSujet: Re: [Septembre] Heureux les fêlés, ils laissent passer la lumière.   [Septembre] Heureux les fêlés, ils laissent passer la lumière. Icon_minitimeMar 25 Juin - 14:53

Une journée normale pour Lily. Se lever, aller en cours, fracasser quelques personnes qui lui cherchent des ennuis, manger, retourner se coucher. Enfin là en l’occurrence c’était Rose qu’elle protégeait, Rose Parkers, une fille qu’elle n’appréciait que très peu, disons même une fille qu’elle n’encadrait pas et qui lui sortait par les yeux. Rose ne lui inspirait que du mépris à chaque fois qu’elle la voyait. Alors pourquoi diable était-elle allée l’aider ? Pour une raison simple, elle détestait l’injustice. Et là, l’injustice était flagrante. Rose était restée beaucoup plus longtemps que les autres debout sur le tatami et n’avait pu en sortir que quand la Serpentard l’avait fait remarquer avec son manque de tact habituel dans ce genre de situations. Si un prince d’Irlande avait été dans cette situation, la rouquine aurait réagi depuis beaucoup plus longtemps, attentive par conditionnement familial à ce que rien ni personne ne blesse, physiquement ou moralement, un membre de la famille royale. Rose avait juste bénéficié de ce conditionnement un peu plus tard qu’un prince, et à deux reprises en plus. Maintenant, les mains dans les poches après avoir massacré quatre imbéciles avec une aisance qu’on ne lui soupçonne guère, elle se dirigeait vers le lac de l’école où elle pensait larver un peu pour récupérer du cours. Surtout que le prof avait passé dix minutes à lui dire que c’était une honte qu’elle soit intervenue comme ça, patati patata. Pour qui elle se prenait ? Qu’elle fasse le cours à sa place tant qu’à y être ! Avec un soupir, Lily embraya vers le lac, où elle eut la surprise de retrouver Rose. Qui pleurait. Pour une fois, Lily décida d’enterrer la hache de guerre et de lui montrer, tant qu’à y être, qu’elle n’était pas une sale sorcière voleuse de sœur. Comme par le passé, Lily était encline à devenir amie avec Rose, si Rose lui en laissait la possibilité.

Placidement, Lily alla s’asseoir à côté de Rose, qui eut l’air surprise de la voir revenir une troisième fois. Alors que la rouquine fouillait dans son sac, la petite moldue semblait se demander si elle rêvait, si un truc allait de nouveau lui tomber dessus. Pas d’inquiétude, tout se passera bien, Lily ne va pas te manger. Le cannibalisme, ce n’est pas son truc. Prudente, Rose fixait les bonbons posés entre elle, se demandant sans doute si c’était ou non un piège. Oh oui, une araignée géante va sortir de deux petit nounours en gélatine et te manger les jambes, t’as raison. L’air de ne pas y toucher, et pour lui prouver qu’elle ne risquait rien, Lily attrapa une plume en sucre pour la caler dans sa bouche, la suçotant distraitement alors qu’elle fouillait à nouveau son sac pour en sortir une petite boîte en fer-blanc contenant un matériel de soins. Prenant enfin la parole, Rose lui demanda pourquoi elle était si gentille avec elle. Ah tiens, elle aussi se posait la question, ça tombe bien que la Poufsouffle lui demande. Ne sachant que répondre, la Serpentard haussa les épaules et termina de mâchonner sa plume en sucre. Elle était sympa parce que … Parce que. Parce qu’elle ne supportait pas l’injustice à cause de son éducation et que l’injustice du moment était tellement flagrante que son non était sorti tellement naturellement et qu’elle s’était sentie obligée  de défendre et protéger la fille qu’elle méprisait plus que tout, juste à cause de son éducation. Mais bon, elle n’allait pas dire ça à Rose, c’est un peu vexant. Aussi, elle choisit de détourner la vérité et de n’en dire qu’une partie.
« Bah, parce que je les trouvais injuste avec toi. Franchement, te laisser dix minutes sur ce tatami à prendre des coups pour une raison qui me reste obscure, je ne pouvais pas l’accepter. Ce n’était tout simplement pas normal, alors j’ai refusé de coopérer, j’ai expliqué pourquoi, et j’ai pris quatre heures de colle. Avec un peu de chance je la passerai avec James, il a été collé en potions. »
Ouvrant sa boîte en fer-blanc, Lily estima rapidement de quoi elle aurait besoin, et capta du coin de l’œil le mouvement de Rose qui prenait un petit nounours rouge dans le paquet de bonbons moldus. Quand elle lui demanda où est-ce qu’elle avait mal, la réponse de la Poufsouffle lui fit lever les yeux au ciel. J’ai mal partout, mais ça va en fait. Mais oui bien sûr. Dans l’esprit de Lily, Rose avait tellement été rouée de coups, autant sur le tatami que devant les vestiaires, qu’elle devait en avoir du mal à respirer. Heureusement qu’elle ne se laissait pas arrêter par cette manœuvre maladroite. Rose ne lui faisait pas confiance, c’était légitime, vu que Lily ne faisait pas spécialement confiance à Rose non plus. Après leur passé commun c’était un peu normal. Rose avait essayé de séparer Lily et Luna, elle n’avait pas réussi, et Lily l’avait tabassée pour lui apprendre ce qu’il en coûtait de jouer à la fille perfide avec un Serpentard. La jeune moldue n’avait plus essayé de s’en prendre à elle, que ce soit directement ou en passant par Luna, et la rouquine l’avait laissée tranquille. Changeant de position, elle s’accroupit en face de Rose, et lui releva le menton du bout du doigt. Une vilaine éraflure, un coquard en devenir, et vu la manière dont elle avait posé son bras sur ses jambes, elle devait avoir mal au poignet. Pas de respiration sifflante, pas de tremblements. En lui tournant la tête, elle remarqua d’autres petites plaies et quelques bleus. Du bout des doigts, elle tâta le ventre de Rose, relevant mentalement les endroits où elle tressaillait de douleur. Les jambes semblaient avoir été épargnées.
« Bon, on va commencer par ton œil, ça a l’air d’être le plus urgent, ce serait dommage que ça noircisse. Ca va piquer un peu par contre. »
Récupérant à l’aveugle une plume en sucre qu’elle cala à nouveau au coin de ses lèvres, elle sortit ensuite de quoi soigner Rose de sa boîte en fer-blanc. Avec une douceur que la Poufsouffle ne lui aurait jamais soupçonné, Lily entreprit de la soigner sans marquer la moindre hésitation, montrant au passage qu’elle savait parfaitement ce qu’elle faisait et qu’elle ne se réveillerait pas le lendemain avec un œil multicolore. Une fois passé l’œil, elle passa à la coupure qu’elle désinfecta rapidement. Le plus urgent était fait, pour le moins au visage. Le reste se soignerait bien tout seul, surtout après qu’elle ait tout sommairement désinfecté. Sanders aurait été assez fier de la voir agir comme ça. Comme quoi, les soins intensifs qu’il lui prodigue ne rentrent pas par une oreille pour sortir par l’autre ! Baissant les yeux vers le poignet de Rose, elle fit une légère grimace.
« Ton poignet te fait beaucoup mal ? A première vue, j’ai l’impression que c’est une foulure, peut-être même une entorse. Je vais mettre du baume du tigre dessus, le froid calmera sûrement la douleur, mais passe le plus vite possible à l’infirmerie hein. Idem pour ton ventre, j’ai peur de ne pas pouvoir faire grand-chose de ce côté-là. »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Lily badigeonna généreusement le poignet de Rose, avant de ranger sa boîte dans son sac et piquer un petit nounours dans le sachet de bonbons. Alors qu’elle le mâchonnait, elle se rassit à côté de la Poufsouffle et appuya ses bras sur ses genoux avant de se tourner vers elle. C’est parti pour les questions chiantes.
« Pourquoi tu te laisses faire ? Ce n’est pas en restant placide et soumise qu’ils arrêteront de te frapper. Au contraire, tu leur sers de victime idéale puisque tu ne te défends même pas. »
Cependant elle ne doutait pas de la réponse. Parce qu’elle ne sait pas se battre, parce qu’elle est la dernière élève de la classe, parce qu’ils sont plus forts qu’eux. Des raisons que Lily n’acceptait pas tellement mais qui étaient quand même légitimes. Une souris ne renverse pas une montagne d’un seul mouvement. Mais quand on veut, on peut, et en poussant caillou par caillou, même une chétive petite souris pouvait faire chuter ladite montagne.
« Et pourquoi tu ne m’aimes pas ? Que je sache, je n’ai rien fait pour mériter ton animosité. Ce n’est pas parce que Luna est mon amie que ça veut dire que je te la vole, hein. Je ne me suis pas imposée, je ne tente pas de la séparer de toi, ce serait puéril et je n’en vois pas tellement l’utilité, Luna a parfaitement le droit d’avoir d’autres amis que moi. A moins que tu ne m’aimes pas pour une autre raison ? Parce que j’ai une grande gueule, un sale caractère, ou que je suis une sorcière ? »
Ou que j’ai des parents et que j’en fais profiter Luna, avait-elle-même envie de lui demander. Mais par expérience, elle préféra se taire pour ne pas provoquer d’esclandre alors qu’elles parlaient sans se taper dessus, pour une fois.
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